C'est en 1519 que l'ancien rendez vous de chasse des comtes de Blois fut rasé afin d'accueillir le nouveau château. Pour financer cette construction très longue et très coûteuse, de nombreux trésors d'églises sont vendus. Chambord garde encore, plus de quatre siècles après sa construction, quelques uns de ses mystères. On ne sait toujours pas vraiment qui en fut l'architecte.
[...] ( Datation La construction du château débute en septembre 1519 sous François Ier. Les travaux sont lents avec les difficultés du terrain marécageux. Avec la captivité du Roi à Pavie en 1525, les travaux stoppent net et le redémarrage de ceux-ci sont décisifs après sa libération en 1526. Le projet subit alors une importante modification. C'est d'ailleurs après 1526 que l'on doit pouvoir dater l'essentiel de la construction. A la mort de François ier en 1547, le donjon et l'aile royale viennent juste d'être achevés après 30 ans de travaux. [...]
[...] C'est en 1518, qu'un nouveau projet apparut suite à l'impossibilité de construire le château de Romorantin sur un terrain humide propageant une grande épidémie. Peu après, le site de Chambord est retenu. C'est dans ce château royal en pleine campagne qu'il pourrait, avec sa cour, s'adonner pleinement aux plaisirs de la chasse. ( Contexte géographique (Nature du site Bâti à 20 kilomètres de Blois, en Sologne, le château de Chambord se dresse au milieu d'une vaste plaine ceinturée de chênes et de pins sylvestres. [...]
[...] Lorsque François Ier séjournait au château, les membres importants de la cour se voyaient attribuer un logis dans le donjon. Composés de cinq ou sept pièces, ces logements individuels pouvaient accueillir jusqu'à trente personnes car chaque seigneur y séjournait avec sa famille et ses serviteurs. Quant au logis du roi, celui-ci est excentré dans l'aile afin de le démarquer de celui de ses sujets. A l'origine, l'un des appartements symétriques au donjon devait être dévolu au roi, mais cette disposition parut vite insuffisante et le roi ordonna à l'Est une série de constructions qui n'était pas prévue. [...]
[...] Les salles, parties communes, commandent donc l'accès de tous les appartements. Quant au logis de François Ier, il est réuni au donjon par une galerie d'accès. Elle fut doublée au rez de chaussée d'une galerie sur arcades cernant une nouvelle tour d'escalier à clair- voie permettant d'accéder directement aux appartements. ( Commentaire ( La fonction du monument Chambord s'inscrit dans l'œuvre architecturale de la période de François Ier qui se distribue entre deux programmes : le château résidentiel et le château de chasse. [...]
[...] Néanmoins, la situation de Chambord présentait de nombreux avantages. Ce lieu fut en effet choisi pour la forêt giboyeuse qui l'entoure, la chasse étant la grande passion du Roi. On sait aussi qu'il servait parfois de subterfuge pour échapper aux ambassadeurs qui le traquaient. ( Analyse plastique ( Elevations extérieures de l´édifice - Le plan général Le plan de l'édifice est celui d'un château fort de plaine. Il comporte une vaste enceinte rectangulaire de 156 mètres sur 128 formée de courtines scandées de tours d'angle. [...]
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