Les années 60 marquent une période assez mitigée. Difficultés économiques, perte de rayonnement de Paris, lacunes dans le secteur tertiaire, ces années sous la présidence de Georges Pompidou ne sont pas les plus prestigieuses. Ce dernier, agrégé de lettre et amateur d'art contemporain, s'enquit du sort culturel de la France et sera à l'initiative d'une des plus grandes créations à la fois architecturales et artistiques du siècle. Cette architecture entièrement mise au service de l'art qu'elle abrite sera l'une des figures clés qui contribuera au rayonnement du pays. Premièrement nommé Centre Beaubourg, il s'appropriera progressivement en hommage à son juste instigateur, le nom de Centre Pompidou. Il fut un véritable manifeste des musées modernes, ce qui fut entièrement voulu par leurs jeunes architectes : Richard Rogers et Renzo Piano. Ce dernier démarque son œuvre : « Avant, le musée était pour les élites ». Leur objectif est en effet de rendre la culture vivante, à la fois divertissante et informative, qu'elle touche tout le monde afin qu'au final, chacun s'en sente concerné.
[...] - Le Centre offre une programmation foisonnante. Au travers de la multiplicité de ses secteurs d'information et de recherche, le centre Pompidou s'alimente en permanence et propose des offres informatives en continu. Cet art mouvant, mis au service de tous et ce foisonnement incroyable de documents, voilà ce qui constitue le fond du Centre Pompidou. Ce que contient le Centre Beaubourg, ce qui est pratique au public ne déçoit pas davantage l'audace de son architecture. Allant toujours plus loin dans ses projets, le Centre possède non seulement de multiples secteurs d'information, mais aussi les échines, les renouvelles tout en mettant en valeur un aspect étonnamment ludique. [...]
[...] Possédant une telle diversité dans les secteurs, le Centre Pompidou répond donc parfaitement aux attentes culturelles de tous les horizons. Pour cela, il possède aussi quelques attraits supplémentaires qui lui confèrent un renouvellement constant de sa fréquentation. Une pluridisciplinarité divertissante, une culture ludique et accessible - Plusieurs gestes commerciaux incitent de plus en plus la population parisienne à venir fréquenter le centre : réductions sur les billets, expositions gratuites, etc. - Comporte l'une des premières bibliothèques à mettre au cœur de ses attentions le lecteur : comporte une maîtrise d'ouvrage autonome. [...]
[...] Ceci représente l'un des piliers qui constituent la philosophie du Centre Beaubourg. S'il se permet d'apporter tel divertissement à la culture, l'information n'est pas pour le moins unie. Un Centre hautement informatif et modulaire : - Multiplicité des secteurs : spécialisation et détail des arts ( info plus pertinents délivrés au visiteur. - On dissocie art moderne et art contemporain : il existe une notion d'art présent, un refus de l'historicisme de l'art et donc un renouvellement constant des œuvres, des documents : ex : la première exposition organisée fût celle de Marcel Duchamp. [...]
[...] Le Centre Pompidou Introduction : Les années 60 marquent une période assez mitigée. Difficultés économiques, perte de rayonnement de Paris, lacunes dans le secteur tertiaire, ces années sous la présidence de Georges Pompidou ne sont pas les plus prestigieuses. Ce dernier, agrégé de lettre et amateur d'art contemporain, s'enquit du sort culturel de la France et sera à l'initiative d'une des plus grandes créations à la fois architecturales et artistiques du siècle. Cette architecture entièrement mise au service de l'art qu'elle abrite sera l'une des figures clés qui contribueront au rayonnement du pays. [...]
[...] De par sa réussite fulgurante, réussissant à redonner à Paris sa place dans le domaine de l'art contemporain à l'échelle mondiale, le Centre Georges Pompidou est bien l'un des endroits incontournables culturellement parlant. Il parvint et parvient encore à contenter et à atteindre tout type d'individu en terme d'information, mais aussi en deçà, en terme de divertissement. Renzo Piano et Richard Rogers semblent avoir accompli parfaitement leur ambition de rendre la culture vivante et même s'ils la définissent comme un mot vulnérable qu'il ne faudrait pas prononcer au moins ils sont parvenus à doter le mot d'une nouvelle signification, bien plus colorée et bien plus attrayante. [...]
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