Architecture participative, Giancarlo De Carlo, Yona Friedman, l'architecture de survie, auto-construction, Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté, CNLE, ville spatiale, Bernard Kohn, Le Corbusier, urbanisme
« L'architecture est trop importante pour être laissée aux seuls architectes ». Giancarlo De Carlo...
L'auto-construction a toujours existé, depuis les grottes que les hommes aménageaient pour se protéger de l'extérieur, en passant par les huttes, les cabanes dans les bois, les yourtes, les tipis ou les tentes, ...
Ces modes d'habitat sont toujours présents mais marginalisés dans la société globalisée d'aujourd'hui qui prône la production de bâtiments rationnels et uniformisés pour des raisons économiques majoritairement, qui privilégie le savoir à la pratique, l'économie face à l'humain. Pourtant ce modèle ne semble pas pérenne, en témoigne les différentes crises qu'a traversé le domaine de l'architecture notamment avec les récentes remises en question des grands ensembles et de son contre-modèle le pavillon individuel.
[...] La prévalence de l'architecte sur les individus avec qui il travaille est finie, il est en devoir de composer avec son environnement (le site, les usagers, Cela va participer à remettre un peu d'humanité et d'humanisme dans l'architecture qui s'est éloigné de son enjeu premier : répondre aux attentes des habitants sans leur imposer un modèle prédéfini. [...]
[...] Son évolution dans le temps montre qu'il y a une grande adaptabilité pour ce type de projet : la flexibilité, la mutation possible des logements permet une adaptation simple à la diversité des modes d'habiter. Il y a autant de modes d'habiter que d'humains sur Terre et ces projets les rendent compatibles entre eux par l'affirmation, et de l'aspect individuel du logement en engageant la compétence de l'habitant, et par l'affirmation d'un collectif qui s'inscrit dans une démarche de participation. Conclusion L'architecture participative va de plus en plus se lier avec l'auto-construction. [...]
[...] En résulterait une forme architecturale démontable, déplaçable et transformable à volonté par l'habitant. La ville spatiale se développe hors sol mise à part les circulations verticales (ascenseurs, escaliers) qui l'ancrent sur la terre ferme. Dans le cadre de la trame, les cellules habitables se regroupent ou se subdivisent suivant les besoins des habitants, et proposent ainsi une forme architecturale en constante évolution. Cette évolution est un des autres enjeux de l'architecture car elle permet d'adapter les trajectoires résidentiels multiples dans la société d'aujourd'hui (divorce, départ tardif des jeunes, contexte économique compliqué, - Ce cas expérimental non réalisé souligne néanmoins une réalité de la construction de ces projets aujourd'hui qui est souvent issue d'une pensée en système d'assemblage assurant une simplicité de mise en œuvre et par là permettant une prise en main facile des habitants, une réduction de coût, ainsi qu'une reproductibilité aisée. [...]
[...] Bernard Kohn, architecte DPLG. L'homme-machine habitant un espace standardisé, modèle de la conception moderne (Le Corbusier, unité d'habitation) semble bien sur le déclin par une modification profonde du rôle de l'architecte avec mise en place de concertation entre les différents acteurs du projet et ce sur toute la ligne de conception : maîtrise d'œuvre, maîtrise d'ouvrage et une nouvelle notion, celle de la maîtrise d'usage. Aujourd'hui où ressurgissent le concept de démocratie participative, les individualités collectives, les alternatives aux manières de penser, de vivre, d'habiter le monde, l'architecture participative n'est-elle pas une des solutions pleine de sens et d'humanité ? [...]
[...] Le dialogue est le maître mot entre l'architecte et le client qui d'une situation hiérarchique sont passés à une situation d'équité plus que d'égalité. L'habitant a autant de poids que l'architecte et à ce titre il est à même de proposer ses créations et d'imposer ses désirs à un architecte qui devra accepter qu'une part du projet ne lui appartienne pas. Le rôle de l'architecte concepteur/dictateur ne semble plus être d'actualité dans ce type de projet, ni celui de l'architecte/auteur. L'architecte devient un homme au service de la société, faisant profiter de son savoir-faire à des idéaux communs. [...]
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