Arcachon et la Ville d’Hiver, région du Bassin d’Arcachon, intérêt médical, ville sanatorium, architecture de la cité
C'est au XIXe siècle que se développe l'intérêt pour Arcachon, et ce qui est appelé à devenir la ville d'hiver. Née d'une convergence rare d'intérêts financiers et médicaux pour la région du Bassin d'Arcachon, la Ville se développe rapidement, facilitée par l'extension de la voie de chemin de fer Bordeaux/La Teste, qui devient Bordeaux/Arcachon.
Ce double intérêt se manifeste d'abord par l'attrait financier que représente l'opération immobilière d'Emile Péreire avec l'attribution de biens de l'Etat (par définition, inaliénables). Le second intérêt est médical : Arcachon fut la première ville conçue par des médecins pour des malades, à la manière d'une ville sanatorium. Cet aspect restera d'ailleurs très important, notamment dans la gestion de la ville, ou encore dans les décisions prises pour celle-ci. Cependant, le développement de la partie « médical » de la ville est représenté par la « Ville d'Eté ».
[...] Arcachon et la Ville d'Hiver Introduction C'est au XIXème siècle que se développe l'intérêt pour Arcachon, et ce qui est appelé à devenir la Ville d'Hiver. Née d'une convergence rare d'intérêts financiers et médicaux pour la région du Bassin d'Arcachon, la Ville se développe rapidement, facilitée par l'extension de la voie de chemin de fer Bordeaux/La Teste, qui devient Bordeaux/Arcachon. Ce double intérêt se manifeste d'abord par l'attrait financier que représente l'opération immobilière d'Emile Péreire avec l'attribution de biens de l'Etat (par définition, inaliénables). [...]
[...] Il est donc normal de retrouver pareil décoration sur les chalets de la Ville d'Hiver. Après pareilles constatations, on peut en venir à se demander si ces villas, respectant un plan urbanistique et une volonté précise de construction ne sont pas des villas « normalisées ». Auquel cas, il est fort possible qu'elles participent d'une esthétique précise, spécifique à la région d'Arcachon et plus encore à la Ville d'Hiver. Plans des villas : un modèle à trois étages Le nombre de chambres, d'abord. [...]
[...] On constate aussi, dans la volonté de construction qui anime la Ville à ses débuts, une volonté monumentale aussi bien que touristique. L'architecture d'accumulation qui se développe se remarque par l'enrichissement considérable des villas à la fin du XIXème siècle. Aussi appelée « Ville de la Forêt », la Ville d'Hiver se démarque par le grand nombre de pins, de verdures et de végétation qui la compose. Il s'agit même de l'une des caractéristiques de la villa arcachonnaise : plongée dans la verdure, faisant montre d'un style hybride née d'un mélange des époques et des régions. [...]
[...] Sa renaissance n'aura lieu que dans les années 1970, alors que se manifeste un nouvel intérêt pour Arcachon et sa Ville d'Hiver, avec la redécouverte des chalets de la Belle Epoque. Malheureusement, un incendie détruit le Casino en 1977. A partir de ces années là, on constate un mouvement de restauration ou de reconstruction. Au centre de la Ville, par exemple, le Parc Mauresque est transformé, en 1992, en arboretum, en faisant un lieu de promenade. L'église anglicane Saint-Thomas fut transformer en temple protestant, en 1975. [...]
[...] L'étage inférieur est partiellement enclavé (appelé « rez-de-chaussée ») et correspond à l'étage de service avec ses dépendances, une chambre de bains (facultative) et une cuisine en sous-sol. L'étage surélevé conduit à l'entrée principale (appelé « rez-de-chaussée » ou « premier étage »). Il s'agence avec une chambre de réception, un séjour diurne, une salle à manger et/ou un salon. Etage de mondanité, la circulation à cet étage se fait facilement, dans une continuité de pièces à usage social. Mais aussi étage noble, il contient la chambre du maître. L'étage supérieur est l'étage privé. Il contient les chambres des maîtres. [...]
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