architecture, paysage, paysagiste, opérations de territorialisation, surface de la terre, géographie, économie, habitant de la terre, paysages du passé, construction, destruction, urbanisation, logiques paysagères, océan, économie touristique
En parlant d'histoire, nous pouvons dire que le temps laisse des traces dans nos paysages. Au cours des siècles, l'organisation de l'espace, le parcellaire, le bâti, les villes ou les villages, les routes et voies de communication, la topographie, la végétation, ou encore la toponymie laissent des traces dans nos paysages. On apprend beaucoup sur l'histoire et l'esprit du lieu grâce aux traces. Les traces sont comme des buttes qui ont été témoins de discussion, de construction, d'organisation des espaces ou encore même de comment ses espaces ont été abandonnées.
[...] Analyse de quatre relations entre architecture et paysage Tout d'abord, je veux me poser la question : qu'est-ce qu'un paysage ? Et comment l'architecture parvient-elle à devenir un lieu de révélation du paysage ? En tant que future paysagiste, je me dois de me questionner sur ce qu'est un paysage aux yeux des hommes de connaissance. Il n'y a jamais de définition exacte d'un terme ou d'une notion, j'émet donc l'hypothèse qu'un paysage est l'étendue d'un pays que l'on voit d'un seul aspect. [...]
[...] Cet endroit regorge de traces et d'histoire. C'est fabuleux de voir que nous avons deux mouvements sous forme de promenade qui s'ouvrent à nous. D'un côté l'érosion, la destruction, la disparition des réseaux férées et de l'autre le vivant, la notion de mouvement, de végétation qui pousse entre les rails qui participent à la mémoire du lieu. Il est donc intéressant de dire que l'histoire s'imprègne de nos paysages et que les paysages s'imprègnent de l'histoire. Enfin, je finirais par cette citation de Théophile Gautier à Pompéi dans Arria Marcella qui a dit : « Rien ne meurt, tout existe toujours ; nulle force ne peut anéantir ce qui fut une fois ». [...]
[...] D'être touché par sa matière, sa plasticité, sa rusticité . Et ainsi de le comprendre. Cette architecture de Lacaton et Vassal nous émergent d'émotion, de douceur, de fraîcheur et de simplicité dans le choix de matériaux et dans le choix de sa composition. Fusionné deux éléments «contradictoires» tels que l'architecture et la nature sont possibles. Pour conclure, je dirais que le paysage est l'empreinte des hommes sur la terre. Il se déploie selon divers mouvements par l'acte et l'histoire des hommes. [...]
[...] Nous verrons dans cet écrit quatre relations entre architecture et paysages. Il sera alors possible de percevoir le temps contenu dans nos paysages grâce à l'histoire. Nous verrons que l'architecture est en premier lieu lié à la géographie, et que l'économie fabrique le paysage de demain. Enfin, nous verrons l'exemple de la maison individuelle dans le bassin d'Arcachon en 1999, par LACACTON et VASSAL, qui met en évidence une architecture à la rencontre d'un paysage. En parlant d'histoire, nous pouvons dire que le temps laisse des traces dans nos paysages. [...]
[...] Mais je pense qu'il est important de quitter ses lieux spirituellement comme on enterre les morts, afin de ne pas être envahi par leurs fantômes. C'est assez paradoxal, puisque dans nos sociétés aujourd'hui, on préserver au maximum les souvenirs de guerres par exemple, par des musées dédié, des monuments aux morts, des cimetières en quantité importante, des croix au bord des routes . Afin de rendre hommage ou tout simplement, de ne pas oublier les actes et conséquences du passé. [...]
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