Cet exposé porte sur la façade extérieure de l'aile Lescot du Louvre. Il se compose en quatre parties : une introduction ; une analyse formelle ; une analyse stylistique ; la conclusion. On trouvera en annexes une bibliographie et des illustrations relatives au bâtiment. Outre les analyses, l'exposé tente de faire différentes analogies entre l'oeuvre de Lescot et d'autres architectes.
[...] L'Antiquité est redécouverte et remise au goût du jour. En France, le roi et sa cour sont de moins en moins itinérants. Prenant conscience qu'il doit résider en sa capitale qu'il délaisse, François Ier dira vivre en notre bonne ville et cité de Paris et alentour plus qu'en aultre lieu du royaume A propos du Louvre, vieux château médiéval, il entreprend sa rénovation, continuant ainsi son œuvre de roi bâtisseur : Cognoissant notre chastel du Louvre estre un lieu plus commode et à propos pour nous loger, [ ] avons délibéré faire réparer et mettre en ordre ledit chastel La rénovation du palais au cœur de la capitale est entreprise à partir de 1546. [...]
[...] L'impression qui se dégage des corps en retrait est grandiose, les différents éléments faisant de la façade un lieu de profusion architecturale, les styles, les différentes particularités des canons anciens et nouveaux se mêlant harmonieusement. De plus la symétrie et les lignes horizontale et verticale accentuant cet effet. Cinq modules peuvent être identifiés : trois entrées (une au centre, deux aux extrémités), et deux galeries (fig. 2). Le corps en retrait est composé de trois niveaux : le rez-de-chaussée, le premier étage et l'attique, niveau mon élevé que les précédents. L'ensemble se divise en neuf travées dont trois sont plus marquées. [...]
[...] est quant à lui plus austère. Il se compose de cinq niveaux d'élévation : un soubassement, un rez-de-chaussée, un première étage, un attique sur lequel il a été construit un nouveau niveau. Les angles du pavillon sont en bossages vermiculés disposés en harpe. Le soubassement n'est pas décoré, la transition avec le rez-de- chaussée se faisant par un bandeau mouluré. Le deuxième niveau possède trois fenêtres, de même que les trois niveaux supérieurs, en arc en plein cintre surbaissé, possédant chacune une clef d'arc, et sont à simple meneau et croisillon double. [...]
[...] Chaque porte est encadrée par deux niches, elles-mêmes encadrées par deux colonnes semi- engagées d'ordre corinthien reposant sur une sorte de piédestal en légère saillie du mur, qui est en fait une variante de l'ordre ionique[2] (fig. 3). Chaque niche est surmontée d'un cartouche, de même que chaque porte par un œil-de-bœuf et un cartouche (fig. 4). Les baies à simple meneau et croisillon double sont en arc plein cintre ayant une clef, encadrées par des pilastres, eux aussi reposant sur un piédestal en saillie. La transition entre le premier et le deuxième niveau se fait par un entablement sculpté, interrompu par les cartouches au-dessus des portes. Le niveau médian est assez analogue au niveau inférieur. [...]
[...] Celui-là se compose de trois baies en arc en plein cintre. Le dernier niveau possède trois grandes baies en plein cintre, à meneau simple et croisillon double. Ce dernier niveau est surmonté par un fronton triangulaire. Le toit quant à lui est à la française avec deux grandes cheminées Analyse stylistique Caractéristiques et intérêts Bien qu'étant dans la mouvance de l'architecture renaissante, une partie de ce nouveau Louvre reste tout de même archaïsante : le gros pavillon joue le rôle de donjon, il remplace en quelque sorte le vieux donjon médiéval. [...]
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