Si l'étude du thermalisme gallo-romain peut sembler anachronique, nous considérons néanmoins le bain antique avec son cérémonial, comme la forme de civilisation la plus marquante et la plus raffinée que le peuple rustique de notre Gaule ait subie après sa conquête et son occupation. Les installations balnéaires nombreuses en témoignent et n'ont rien à envier souvent à celles de l'Italie dont elles ont copié les ingéniosités.
Les techniques hydrologiques étant basées uniquement sur l'observation, les résultats thérapeutiques obtenus ne pouvaient qu'inciter les Gallo-Romains à utiliser au maximum
les ressources offertes par la nature et en particulier l'eau thermo-minérale. Ils reconnaissaient en elle un pouvoir salutaire et ne manquaient pas de le manifester en remerciant les dieux par de petites offrandes. Pourquoi les stations du Sud-Ouest et des Pyrénées ? Tout d'abord, ce sont les plus proches de nous, les plus nombreuses et peut-être aussi parce que ce sont elles qui ont le plus souffert des destructions barbares et dont le bilan archéologique est le plus mince. C'est pourquoi nous avons été obligés dans notre étude de consacrer quelques chapitres généraux au thermalisme en utilisant les découvertes effectuées dans les nombreuses stations thermales de la Gaule. En abordant les stations pyrénéennes, nous aurons ainsi une meilleure vue d'ensemble que si nous nous étions contentés des renseignements émanant uniquement de notre Sud-Ouest. Après un bref rappel de l'usage des bains dans l'Antiquité, nous étudierons I'aménagement général des établissements balnéaires et celui, en particulier, des édifices thermaux. Puis, après un essai de thérapeutique hydrologique avec ses techniques de cure, nous examinerons le principe des cultes rendus auprès des sources, avec leurs manifestations extérieures, les offrandes. Après quoi, nous emprunterons les voies romaines de l'époque pour visiter les stations du Sud-Ouest et des Pyrénées et juger de ce qui subsiste des anciens thermes romains et de leur exploitation. Nous nous sommes limités aux stations situées au Sud d'une ligne Bordeaux-Narbontte, en essayant d'en grouper le plus possible. Il se peut très bien que certaines nous aient échappé malgré notre effort. Puissent certains de nos lecteurs nous le pardonner et nous signaler éventuellement nos lacunes (...)
[...] N ' est-ce pas c et t e i mp re s s i o n q u e d o n n e l a vi ei l l e statue en pi erre bas alt ique d é c o ra n t a u j o u rd ' h u i l a grande sal l e de l ' établis s em en t m o d e rn e , c o m m e e l l e o rnai voi l à bi en des si èc les , les l u x u e u x th e rme s g a l l o -ro m ai ns ? . Le fai t à noter, au point d e v u e mé d i c a l , c ' e s t q u e parmi l es nombreuses s t at ues r e tro u v é e s d a n s l e s h y d ro pol es ( ) M o n l n ' r A . [...]
[...] c i t é , p Tout pr ès d'ici, m ais de I ' autre côté de l'Adour, nous apercevons Saubusse que I'on peut atteindre en revenant à Dax et en passant par Her m . -80SAUBUSSE Quelques auteurs pensent que cette station était la ville des Sibusates,peuple aquitain cité par César ( 14). Les traces de cette occupation se sont manifestéessous forme d'un petit masque en bronze d'origine punique, actuellement au musée de Borda. Les eaux furent-elles exploitées à cette époque ? [...]
[...] Quelques moellons bruts et un petit fragment de béton, de briques et de mortier épais dans le grillage e t mêlés aux socleset aux chapiteaux . " protégée par un camp de défense situé au lieu dit u La Garière âu SudSignalons enfin que la station était O ues t de Sa n e y , à e mp l a c e me n t a ctuel du château féodal ; les Romains y avaient placé un corps de garde, d'oit le nom u garière Reprenons à Roquefort la voie qui nous mène ensuite à Souprosse, nous fait passer I'Adour, et nous montre le bocage de Gamarde-les-Bains,au pays des Tarbelli. [...]
[...] sont également salutaires. T anc L i sq u c n o l rs l i s o n s l e s v e rs sl ti vants H orace : Q u i c a p u t e t s t r s t r t a c h u r ns u p p o n e r e f o n t i b u s a u d e n t , Clu s i n i s , G a l s i o s q u e p e tu n t et fri gi dct rura. [...]
[...] ( 13) T ,ttt-L E Bo IS : ouv. cité. ( ) C e s n R u v . c i t é . ( ) T n t I L E B o I S : ouv. cité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture