Avant-gardes tchécoslovaques, mouvement cubisme, rondocubisme, République Tchèque, Europe, art prolétarien, réalisme magique, profil autodidacte, artistes, architecture, Georges Braque, Prague, esthétique slave, Tchécoslovaquie
Les artistes, penseurs appartenant au mouvement des avant-gardes en République Tchèque ont été très actifs. Pour exemple, il est possible de citer le groupe Devetsil, créé en 1920 à Prague. Parmi ses fondateurs, nous pouvons parler de Karel Teige Jaroslav, Seifer, Vladislav Van?ura et Adolf Hoffmeister et les membres appartenaient à différents domaines comme l'architecture, la littérature, le monde du spectacle, la musique, la photographie ou encore la peinture. Le but de ce mouvement est de développer l'art prolétarien de façon générale ainsi que le réalisme magique. Afin de mieux comprendre ces notions, l'art prolétarien regroupe toute production dont l'artiste est né directement de parents paysans ou ouvrier, ayant également un profil autodidacte. Les ouvrages écrits par les auteurs appartenants à ce mouvement se focalisent directement sur le monde ouvrier et sur les conditions de vie, de travail.
Il existait une revue publiée par le compte de ces avant-gardes nommée ReD. Elle est considérée comme un maillon important du mouvement des avant-gardes en République Tchèque.
[...] Les artistes ont pu alors proposer une nouvelle façon de voir les choses. Pour proposer un tour d'horizon du sujet, nous ferons d'abord un point sur la dynamique des avant-gardes tchèques de façon générale puis nous proposerons un point plus spécifique sur un mouvement propre à la République Tchèque, le rondocubisme. Les avant-gardes tchèques Les artistes, penseurs appartenant au mouvement des avant-gardes en République Tchèque ont été très actifs. Pour exemple, il est possible de citer le groupe Devetsil, créé en 1920 à Prague. [...]
[...] Un autre exemple notoire de l'esthétique rondocubiste est le siège de la banque Legiobanka. C'est un monument qui est classé par l'Unesco car il représente à sa façon le mouvement. Cet immeuble possède une façade, des vitraux typiques de l'esthétique rondocubiste. Evolution du mouvement : Le mouvement évolue après la fin de la Première Guerre mondiale, vers une esthétique plus maniériste qui se base sur des formes cubistes pures : les prismes et les cubes, les cylindres et les sphères. [...]
[...] Ce mouvement a été particulièrement actif en Tchécoslovaquie et plus précisément à Prague à partir de 1911. Ce mouvement a été créé suite aux travaux et réflexions de Georges Braque (mais aussi Pablo Picasso), de Kupta ou encore d'Alexandre Mucha ainsi de toute la communauté artistique d'origine tchécoslovaque présente notamment à Paris, mais Prague reste sans conteste le témoin de cette période-ci. Parmi les membres les plus actifs de ce mouvement, qui se regroupent au sein d'un cercle appelé "Le Cercle artistique Manès", nous pouvons citer les architectes tels que Josef Gocar, Josef Chochol et Pavel Jankk, les peintres tels qu'Emil Filla, Antonín Procházka, et Josef Čapek, ainsi qu'Otto Gutfreund qui était sculpteur. [...]
[...] Les ouvrages écrits par les auteurs appartenants à ce mouvement se focalisent directement sur le monde ouvrier et sur les conditions de vie, de travail. Il existait une revue publiée par le compte de ces avant-gardes nommée ReD. Elle est considérée comme un maillon important du mouvement des avant-gardes en République Tchèque. Parmi les artistes et personnes liées à ce mouvement, on note un attrait particulier pour l'architecture, et notamment le cubisme tchécoslovaque. Focus sur le rondocubisme Le rondocubisme est également appelé "Cubisme tchécoslovaque" et il est une des nombreuses ramifications de l'activité des avant-gardes artistique. [...]
[...] Les avant-gardes s'opposent à tout ce qui est académique. De façons générales, les artistes vivant en Allemagne, en France ou encore en Italie échangent de façon assez intense. Certains artistes sont même amis. Si le mouvement s'étend en Europe, un noyau intéressant et important se crée en République Tchèque. À ce propos et dans son livre, Kateřina Piorecká écrit « Le noyau de cette génération est formé par les auteurs qui vers la fin de la Première Guerre mondiale étaient en train d'achever leurs études secondaires. [...]
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