Acropole, Athènes, Grèce, théâtre de Dionysos, Odéon, Hérode Atticus, Propylées, Temple d'Athéna Niké, Parthénon, Eréchtheion, péripatos, gorgoneion, xoanon, crépis
Dans le monde grec, Athènes est l'une des plus grandes cités indépendantes après Sparte et Argos. La ville actuelle se développe parmi de nombreuses buttes rocheuses dont la hauteur varie entre 79 et 339 m. L'Acropole culmine quant à elle à 156 m. Le choix de cette colline pour établir le culte principal de la ville est dû au fait qu'elle était plante, accessible à son état initial en quelques points seulement, facilitant la défense. Cependant, ce sont surtout les cultes et légendes fixés sur le rocher. Pseudo-Apollodore (III, 14, 1) nous transmet l'histoire de Kécrops, premier roi mythique d'Athènes, dont le corps était mi-homme mi-serpent. À ce moment, les dieux se partageaient les cités pour y recevoir les honneurs particuliers. Poséidon vint le premier en Attique. Il ficha son trident au milieu de l'acropole et y fit jaillir la mer. Athéna quant à elle planta un olivier. Pour résoudre le problème de l'attribution des lieux, Zeus désigna comme arbitre les douze dieux. Ils désignèrent Athéna comme gagnante. L'Acropole devient donc un rocher sacré par l'apparition des dieux et Athéna y règnera, tout comme sur l'Attique. La déesse devient la patronne de la ville, à laquelle elle donne son nom. A ce titre, elle est Athénia Polias. Elle a cependant d'autres facettes dans la cité : Promachos "qui combat en avant" en référence à la résistance victorieuse d'Athènes aux Barbes ; Niké, quand elle apporte aux Athéniens la Victoire. Au Ve apparaît l'Athéna Parthénos, vierge solennelle en armes personnifiant l'hégémonie d'Athènes sur les autres cités. Le Parthénon lui sera dédié par Périclès. L'acropole accueille également d'autres divinités comme Poséidon, Zeus et Artémis.
[...] Au sommet des gradins, était installé le monument chorégique de Thrasyllos en 320-319 av. J.-C contre la paroi du rocher. Le péripatos permet d'être assez près pour l'admirer. Pausanias, qui l'a vu raconte que sur la paroi de fond de la chambre était représenté le massacre des Niobides par Apollon et Artémis. II. Odéon d'Hérode Atticus Il a été construit en 161 par Hérode Atticus, un rhéteur grec et grand mécène, à la mémoire de sa femme Régilla morte en 160. [...]
[...] Le pronaos est in antis. Les murs de la cella sont faits d'orthostates surmontés de 8 assises isodomes avec moulure au sommet. L'entablement est constitué d'une architrave à 3 fasces et d'une frise sculptée longue de 25,94 m et haute de 0,45 m. La partie sur la façade est occupée par trente divinités alors que les trois autres côtés représentent des scènes de bataille historiques. Sur la façade est, on identifie Athéna, Poséidon et Zeus, mais les autres divinités manquent d'attribut pour les reconnaître. [...]
[...] Les frontons : Selon Pausanias, à l'est : naissance d'Athéna ; à l'ouest : dispute Poséidon et Athéna pour la possession de l'Attique. Il n'en reste que des fragments. VI. L'Eréchtheion Il porte son nom suite à Pseudo-Plutarque et Pausanias. Faisant partie de la rénovation du sanctuaire d'Athéna Polias, il s'agit d'un temple destiné à abriter la statue de culte de la déesse, selon un rapport de 409/408. C'est dans ces années que la construction est achevée. Cette inscription est paradoxale puisque la reconstruction du sanctuaire a eu lieu après le saccage de 480. [...]
[...] La toiture était faite de 8480 tuiles plates en marbre. À l'intérieur de la colonnade, un espace divisé en deux salles : l'hécatompédos néôs à l'est et le Parténôn à l'ouest. C'est dans l'ensemble sur une plateforme de 21,72 x 59,02 m que s'élève ce bâtiment amphiprostyle avec deux porches à six colonnes prostyles. Les murs sont constitués d'un socle d'orthostates et de 17 assises isodomes, surmontés d'un entablement avec architrave et frise continue figurée en très bas-relief, la frise des Panathénées. [...]
[...] L'Acropole culmine quant à elle à 156 m. Le choix de cette colline pour établir le culte principal de la ville est dû au fait qu'elle était plante, accessible à son état initial en quelques points seulement, facilitant la défense. Cependant, ce sont surtout les cultes et légendes fixés sur le rocher. Pseudo-Apollodore (III nous transmet l'histoire de Kécrops, premier roi mythique d'Athènes, dont le corps était mi-homme mi-serpent. À ce moment, les dieux se partageaient les cités pour y recevoir les honneurs particuliers. [...]
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