Alberti, l'Utopie, More, Platon, Vitruve
Ce livre est consacré à l'espace bâti sans faire référence au monde urbain concret, il ne traite que l'espace de la ville écrit, il s'agit de théories qui essayent de déterminer les modalités selon lesquelles concevoir édifices ou villes à venir, les écrits traités ne sont pas banals, car on peut voir dans le livre l'étrangeté de leur projet et la singularité de leur démarche,ce livre ne cherche pas à trouver les écarts de l'urbanisme, mais il s'agit de trouver les intentions secrètes que masquent leurs prétentions
[...] Avec une acuité qui inspirera Soria, mais qu'on ne retrouvera avant M. Webber, on perçoit selon l'auteur que les nouvelles techniques de communication vont complètement transformer les formes d'urbanisation, Après Cerdà rajoute l'auteur , l'histoire sera convoquée par le discours véridictoire de toutes les théories d'urbanisme. Mais elle n'y jouera jamais plus le rôle que lui réservait le Teoria, ou, empruntant, tout à la fois de tester la validité de concepts opératoires empruntés aux sciences de la vie. Car dan la Teoria, l'approche historique s'articule sur l'approche biologique. [...]
[...] le premier s'imposait parce que son Stadtebau est la première théorie d'urbanisme significative parue après la Teoria, à laquelle elle s'oppose à la fois par le retentissement considérable qu'elle a conne dés le vivant de l'auteure sa démarche, qui écarte les problème de la commodité pour se situer a seul niveau de la beauté le . Corbusier, représenté par la Ville radieuse, semblait devoir être retenu selon l'auteur , d'abord, parce qu'il illustre la tendance opposée, ensuite parce que, bien qu'elle n'ait eu aucun rôle inaugural et soit inscrite dans un courant . [...]
[...] Alberti constate qu'une fois satisfait le besoin originel de l'abri ,la demande des hommes développe et organise le monde construit au gré des inventions et de la fantaisie ,sur un horizon illimité , par définition ,échappe aux règles de la nécessité . L'auteur précise que de qualifier de cité albertienne a propos du De re aedificatoria revient à ignorer la neutralité qui donne a cette œuvre une résonnance unique et marque sa détermination de traiter les règles de l'édification de façon autonome. [...]
[...] Pour lui l'utopie a deux image, dont l'une est celle d'un lieu, l'autre celle d'un prototype. La premier image, est la portrait parce qu'elle dépeint les traits spatiaux qui font de l'Utopie une individualité unique, jusque dans les particularités de ses constructions, aux contingences de sa géographie physique et de son histoire .la seconde image, que des traits spatiaux délocalisés et reproductibles, relève au contraire, exclusivement de l'ordre humain et d'un strict système de normes culturelles. La capitale, personnalisée par le nom d'Amaurote, se singularise à son tour par une série des traits topographiques retentissent sur le cadre bâti. [...]
[...] Jamais non plus n'aura été marqué avec une pareille force le rôle du désire et du plaisir dans la genèse du monde édifié. Filarète introduit dans son traité le terme désire avec son halo de connotations , et présente la relation désir-plaisir. Construire dit-il, n'est rien d'autre qu'un plaisir voluptieux. Trattato de Filarète donne son sens et sa portée à l'affirmation d'Alberti. Dès la dédicace à Piero de Médicis, le corps humain est posé comme paradigme et analogon. La métaphore de l'édifice-corps, beaucoup plus insistante et développée pour Françoise Choay . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture