2007, Dictionnaire des jardins et paysages, Philippe Thébaud, paysagiste-concepteur, beaux-arts, opération d'urbanisme, intégration des grands ouvrages, évolution des zones rurales, architecte, urbaniste, horticole
Le métier de paysagiste est issu de formations horticole et botanique avant tout.
Plus tard, au XVIe et XVIIe siècle, le paysagiste sera un artisan ou homme de main. On les appelait des jardiniers, souvent assimilés à des maraîchers ou à des botanistes. À l'image d'André Le Notre, faisant partie de la corporation des jardiniers fleuristes, mais innove avec la triangulation et un terrassement parfait à Versailles par exemple. Le jardin est créé par des artistes de goût. Ils sont souvent liés au pouvoir royal et à la puissance.
C'est réellement au XIXe siècle que « l'architecte paysagiste » crée un paysage entièrement pensé par l'horticulture par des fleurs, roserais, savoir composer, et une parfaite maîtrise du végétal, à l'image de Barillet-Deschamps. Son nom se fera connaître par le parc des Buttes-Chaumont, où l'on y intègre la révolution industrielle et la modernité du train. Il deviendra un architecte au sens spatial, un architecte de l'espace du jardin.
Mais ce terme d'architecte paysagiste est vite assimilé au jardinier sur un espace donné et fermé.
L'art des jardins va être transformé par cette révolution industrielle. L'arrivée de la photographie transforme la façon dont on va se représenter le monde. L'économie va être transformée par l'industrialisation tout comme les nouveaux matériaux (béton armé) et le principe hygiéniste de l'époque (eau, lumière et ventilation) qui accentue l'importance des jardins et parcs en villes.
[...] Plus tard, au XVI et XVIIe siècle, le paysagiste sera un artisan ou homme de main. On les appelait des jardiniers, souvent assimilés à des maraîchers ou à des botanistes. À l'image d'André Le Notre, faisant partie de la corporation des jardi- niers fleuriste, mais innove avec la triangulation et un terrassement parfait à Versailles par exemple. Le jardin est créé par des artistes de goût. Ils sont souvent liés au pouvoir royal et à la puissance. C'est réellement au XIXe siècle, que « l'architecte paysagiste » crée un paysage entièrement pensée par l'horticulture par des fleurs, roserais, savoir composer, et une parfaite maîtrise du végétal, à l'image de Barillet-Deschamps. [...]
[...] Dans un second temps, Philipe Thébaud nous évoque : « La mission de l'architecte paysagiste qui consiste à aménager l'espace tant par sa programmation que dans son développement. Il est donc lié, par définition, à toute opération d'urbanisme, d'intégration au site des grands ouvrages et de gestion d'évolution des zones rurales ». On nous parle de pratique beaucoup plus précise du métier d'architecte paysagiste qui se transforme et évolue. Il ne s'intéresse non pas qu'à l'environnement, à l'art et l'horticulture sur un espace donnée, mais au grand territoire. [...]
[...] Le paysagisme est encore aujourd'hui une profession diffuse, confuse, oscillant entre celle de l'architecte et du jardi- nier, mais aussi de l'artiste. Cette impression des frontières n'a pas créé un obstacle, mais un panel riche d'idée et de pratiques au sein du métier de paysagiste. Gilles Clément rassemble en un seul raisonnement le paysage et l'écologie. Le jardin et le paysage sont liés à l'identité biologique du milieu naturel, tandis que pour les paysages de Martha Schwars, ils sont fortement in- fluencés par les mouvements du Land Art et ainsi de Robert Smithson ou encore Mary Miss. [...]
[...] La discipline nouvelle du métier de d'archiectes- paysagiste évoqué par Philipe Thébaud est, je pense mise en valeur à partir du XXe siècle par Claude Monet ou Ferdinant Bac. Monet crée ses propres jardins comme un laboratoire à ciel ouvert et en crée sa base picturale. On ne cherche plus le savoir-faire des plantes des horticulteurs, mais la couleur et la peinture. Cette évolution a été possible par des per- sonnes qui n'ont pas forcément été issues de l'art des jardins comme au XIXe siècle, et ça à ainsi enrichit leurs concep- tions de nouveaux jardins. [...]
[...] On passe de la section du paysage à l'école d'horticulture de Versailles en 1946 à la mise en place de l'ensap. Beaucoup de transformation ont eu lieu au sein de l'école de Versailles qui se fait tiraillé entre les gens « du métier », les professionnels et les artistes apportant des visons différentes sur la conception du paysage. Effectivement, on a des profils de paysagistes bien différents mais riches de sens Des paysagistes spécialistes du végétal, ou ils se considèrent avant tout comme des planteurs. [...]
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