Ce mémoire expose neuf des principaux monuments de Reims, leur architecture, et le rôle qu'ils tiennent dans la ville de Reims. Bien que différents sur plusieurs points, ceux-ci ont tous une place privilégiée dans l'histoire de Reims. En effet ils sont complémentaires et apportent chacun à leur manière une pierre à l'édifice culturel de cette ville. Regroupés en trois catégories distinctes, nous verrons qu'ils remplissent des fonctions diverses et variées.
Ces monuments peuvent être étudiés sous plusieurs angles : leur architecture, leur construction à travers l'histoire, leur aspect actuel, ainsi que leurs fonctions.
[...] Pour exposer ce sujet de la manière la plus claire possible, nous avons classé les divers monuments en trois catégories : tout d'abord, nous évoquerons les monuments religieux, puis dans une seconde partie nous vous parlerons des monuments dont la fonction première est d'être un lieu d'accueil privilégié puisqu'il s'agit des musées. Enfin, nous décrirons trois derniers monuments, n'appartenant pas à une catégorie particulière, mais qu'il nous est pourtant paru nécessaire de décrire, car importants dans le paysage architectural rémois Les monuments religieux 1. La Basilique Saint-Rémi L'église abbatiale, la Basilique Saint-Rémi fut construite à l'époque romane et remaniée à l'époque gothique, son chevet possède de magnifiques vitraux restaurés du XIIème siècle, et abrite le tombeau de saint Remi. Elle était un haut lieu de pèlerinage. [...]
[...] Il s'étendait sur plus de 250 mètres de longueur jusqu'à la place royale actuelle. A l'époque de la construction du cryptoportique, le niveau des rues de la ville se trouvait à peu près à celui du jardin aujourd'hui. La galerie du monument était donc enterrée sur la moitié de sa hauteur. De plus, il faut s'imaginer que la galerie que l'on peut aujourd'hui visiter ne constitue qu'une des trois ailes qui composaient le monument et que cette triple galerie qui constituait le cryptoportique n'était qu'un élément du vaste forum de la ville. [...]
[...] Vers 852, l'archevêque de Reims Hincmar, agrandit l'édifice et consacre l'abbatiale carolingienne qui disparaît, après l'an 1000, pour être remplacée par une grande église romane. Il en reste les onze travées de la nef, avec tribunes et bas-côtés - le long transept contourné de galeries au rez-de-chaussée et à l'étage - et une absidiole romane de chaque côté du chevet. A l'époque, une charpente en bois couvre le tout. En 1049, le pape Léon IX consacre cette immense basilique romane. [...]
[...] Le dais, au-dessus de la Vierge du trumeau du portail central, avec sa pyramide sont détruits les sculptures du XIIIe siècle du linteau sont effacées et remplacées par une inscription révolutionnaire. ( Au XIXe siècle, des restaurations, remplacements et créations sont effectués sur l'édifice par plusieurs architectes dont Viollet-le-Duc. Ils portent essentiellement sur les galeries hautes de la nef et de l'abside, la grande rose et les tours. Le 19 septembre 1914 commence le martyre de la cathédrale ( Le 8 juillet 1962, le président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer célébrèrent la réconciliation franco-allemande en présence de Mgr Marty, archevêque de Reims. [...]
[...] Le 12 octobre 1958, la Basilique est totalement rendue au culte et à sa destination première : reliquaire de Saint Remi. Le 22 septembre 1996, lors de son voyage à Reims, le pape Jean-Paul II vient s'y recueillir. Le 14 septembre 2000 est inauguré le nouvel orgue. La Basilique, comme l'ancienne Abbaye transformée en musée d'histoire et d'archéologie, sont classées au Patrimoine mondial par l'UNESCO. L'ancienne abbaye est aujourd'hui constituée en autre d'une salle capitulaire médiévale, d'un cloître, d'une façade et d'un grand escalier d'honneur du XVIIIème siècle. Des collections y illustrent l'histoire du site de l'abbaye. [...]
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