Aux premiers jours du Second Empire autoproclamé par Napoléon III (1852-1870), sur les cendres des conflits et de la révolution de 1848, la France, aidée de ses victoires militaires et de sa prospérité économique, se relance sur la scène politique. Un des symboles très connus de cette époque qui démontre bien cette prospérité, est l'époque des grands travaux. Menée en premier lieu à Paris par Haussmann, puis à Lyon par le préfet Claude-Marius Vaïsse, l'idée de ces grands travaux sera par la suite largement reprise par une grande majorité des villes françaises.
Haussmann, qui est encore aujourd'hui considéré comme le premier urbaniste de l'histoire moderne, propose tout simplement d'adapter la ville de Paris aux nouvelles exigences de la société, en appliquant un urbanisme structurel. Les principaux problèmes en ces temps là concernant la circulation et l'hygiène, Haussmann entreprit donc de créer de larges avenues, dans une politique d'aération de la ville, ainsi que de réaliser des percées de part et d'autre, afin d'améliorer les conditions de circulation et de diminuer les temps de trajet.
Evidemment, de tels travaux n'étaient pas possible sans un soutien total du gouvernement, soutien que lui apportera Napoléon III dans son entière personne. C'est ce jour là que naquit la politique d'expropriation, ainsi que les impôts Hausmann, créés afin de financer une grande partie des travaux. Napoléon perçut également ces travaux sous un bon œil pour une tout autre raison, c'est celle qu'une éventuelle émeute, courante en ces temps, serait plus facile à disperser au sein d'une grande rue, plutôt que dans d'étroites et sinueuses ruelles.
[...] Elle a su muter et s'adapter au temps, tout en restant un symbole du début du XXème siècle. Les travaux réalisés ont su remettre en valeur cette carrure imposante et impressionnante : plus de 150 mètres de long de prodigieuses structures qui ont étés refaites à l'identique. Plus impressionnant encore, les architectes ont réussi, grâce à des anciens documents, à réintégrer tous les éléments manquants, qu'ils aient été détériorés ou simplement éliminés lors des travaux de 1940. Le seul élément qui n'ait pu être reconstruit reste la grande halle métallique des quais. [...]
[...] Architecture et monuments historiques 1 Le classement de la gare des Brotteaux En 1982, la gare des Brotteaux a été classée monument historique. Ce sont plus précisément, les façades, les toitures du corps central et des deux ailes, ainsi que la salle des pas perdus, avec son décor, qui répondent à cette classification. Toiture en ardoises, classée au titre des monuments historiques La gare des Brotteaux est un monument que nous héritons du début du XXème siècle, l'époque des temps modernes. [...]
[...] Depuis quelques années, le quartier fait preuve d'un dynamisme commercial et d'une attractivité résidentielle qu'il faut conforter et développer par la requalification de l'espace public. En réaménageant en beauté la perspective offerte par la gare, les concepteurs du projet ont eu également dans l'idée de rendre plus agréables les lieux aux piétons et aux promeneurs, mais aussi aux commerces (possibilité d'aménager des terrasses). Les squares seront aménagés en jardins propices au repos et à la détente. Il y aura donc des carrés fleuris, des bassins, des fontaines et un espace de jeu pour les enfants. [...]
[...] Enfin, en 2003, les travaux peuvent commencer : le chantier commence à tourner. Le budget d'une telle réalisation n'étant pas négligeable, il est commun que le ou les propriétaires de tels bâtiments demandent des subventions à l'administration publique. Pour les travaux concernés, le budget total se montait à près de sept millions d'euros. La copropriété à alors réussi à obtenir, dix pour cent de ce montant de la part de l'Etat, et quatre cent mille euros de la part de la ville de Lyon. [...]
[...] Il s'imposera alors comme un grand maire, et sera réélu jusqu'à sa mort, en 1957. Il fera tout d'abord construire le nouveau quartier des Brotteaux, autour de la gare portant le même nom, où l'on remarque encore aujourd'hui la proéminence du style Haussmannien, dans ce quartier huppé du 6ème. Il fera également construire le lycée du Parc, symbole intellectuel de la ville de Lyon, ou encore réhabiliter la halle Tony Garnier, ou le stade de Gerland (1914) ; tous ces projets étant réalisés entre les deux guerres. [...]
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