Frontons, temple d’Olympie, temple de Zeus, Olympie, Ve siècle av. J.-C., chryséléphantine de Zeus, sept merveilles du monde
Le document présente la restitution graphique des frontons du temple de Zeus à Olympie. Les détails de ces décors sculptés, réalisés en marbre de Paros, sont conservés au musée archéologique d'Olympie et au musée du Louvre.
Le temple d'Olympie est un temple d'ordre dorique périptère, répondant à la règle canonique des 2n+1.
[...] D'après Pausanias, Pélops se tiendrait à la droite de Zeus, et Oinomaos à sa gauche. Concernant le fronton Ouest, le thème illustre une Centauromachie, thème courant au Ve siècle, symbolisant ainsi la victoire contre les barbares. Ainsi, nous pouvons voir le dieu Apollon, en figure centrale, contrôlant le combat des Lapithes et des Centaures, qui sépare les deux groupes de combattants et lève son bras droit. Dans cette composition des frontons, nous avons une organisation symétrique des différents groupes, avec Apollon et Zeus qui s'adaptent à l'espace triangulaire du fronton. [...]
[...] Frontons du temple d'Olympie Le document présente la restitution graphique des frontons du temple de Zeus à Olympie. Les détails de ces décors sculptés, réalisés en marbre de Paros, sont conservés au musée archéologique d'Olympie et au musée du Louvre. Le temple d'Olympie est un temple d'ordre dorique périptère, répondant à la règle canonique des 2n+1. Ce temple est réalisé au Ve siècle av. J.-C. pour célébrer la victoire des Eléens contre Pise, il abritait la statue chryséléphantine de Zeus, réalisée par Phidias et de taille exceptionnelle, considérée comme l'une des sept merveilles du monde. [...]
[...] En effet, à travers le style des frontons du temple de Zeus à Olympie, nous pouvons constater les progrès réalisés des artistes par rapport à l'époque archaïque. En plus de l'adaptation des personnages à l'espace triangulaire des frontons, nous pouvons également constater une nouvelle représentation de la figure humaine avec une représentation du mouvement à travers les jambes. Le poids du corps repose sur une jambe avec un effet de contrepoids du corps, ce qui distingue ces sculptures des sculptures archaïques où tout le corps était rigide. [...]
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