église Saint-Michel, Lille, Alfred Isidore Coisel, Simon-Claude Constant-Dufeux, style romano-byzantin, église Saint-Sauveur, nefs, abbé Fremaux
L'œuvre présentée pour cet exposé est l'église Saint-Michel, elle se situe dans le nord de la France, plus précisément dans le centre de la ville de Lille, place Louis Philippe Lebon, réalisée par l'architecte français Alfred Isidore Coisel, né à Paris en 1839 et mort dans la même ville en 1883.
Il fut l'élève de l'architecte français Simon-Claude Constant-Dufeux (1801-1870) à l'école des Beaux-arts de Paris où il fut médaillé de première classe en 1860. Huit ans plus tard, il construit l'église Saint Michel à Lille et son presbytère (aujourd'hui détruit).
[...] Entre 1882 et 1884 sont mises en place une série de sculptures dont on ne connaît pas les auteurs, saints Pierre et Paul au revers de la façade et quatre statues situées de part et d'autre des portes nord et sud, saint Nicolas, saint Roch, saint Hubert et saint Ghislain. Les vitraux ont été 1 HERAUD Marcel, Le quartier Saint-Michel à Lille et son Histoire, éd. Publi-nord p commandés aux peintres verriers lillois Henri Evaldre (1829-1900) et François Turpin (1843-1919), les cinq vitraux du chevet représentant au centre une vierge à l'enfant, encadrée de deux anges, puis saint Joseph à gauche et saint Jean-Baptiste à droite (fig. 14). [...]
[...] La construction de l'église Saint-Michel et son presbytère à construire place Philippe-Lebon sur un terrain concédé gratuitement par les hospices de Lille à fait l'objet d'un concours lancé en 1868, sous le mandat du maire Crespel-Tilloy. Pour ce concours, le jury était composé des membres du conseil municipal, les doyens des principales paroisses, des ingénieurs et aussi six architectes de renom : Charles Garnier connu pour l'opéra Garnier à Paris, Ballu connu pour l'église de la SainteTrinité de Paris, Guillaume, Coquart, Davioud et Moyaux. [...]
[...] Nous arrivons dans un premier espace, celui de la nef destinée à accueillir les fidèles. Cet espace longitudinal est coupé par un corps transversal, le transept celui-ci plus élevé que la nef. En effet, les bras du transept accueillant tout les deux un autel secondaire sont élevés d'une marche alors qu'à la croisée du transept vient se loger l'autel principal, surélevé par cinq marches (fig. 11). Vient ensuite le chœur, l'abside, prolongement de la croisée du transept réservé pour les membres du clergé, où sont installées dix-huit stalles (fig.12). [...]
[...] La réalisation des peintures sera faite par le peintre lillois Alphonse Colas et poursuivie par son équipe. Alphonse Colas est né à Lille en 1818, c'est dans cette ville qu'à l'âge de seize ans fera sa première formation. Il étudie jusqu'en 1842 à l'Académie des Art de Lille où il sera l'élève de François Souchon. En 1843, il part à Rome et restera en Italie pendant cinq ans. Il s'oriente vers la peinture d'histoire, et en particulier la peinture religieuse. [...]
[...] La distribution de l'édifice est régie par la fonction du bâtiment, fonction religieuse. Comme pour son langage architectural, les différents espaces qui composent une église sont propres à chacun. Ici, l'église se compose d'un premier corps longitudinal comportant à l'ouest un porche abritant trois portes d'entrée, deux latérales plus petites que la porte principale. La porte latérale droite donne accès à une chapelle d'hiver alors que la seconde donne accès au bas-côté gauche de l'église, la porte principale donne sur la nef centrale. [...]
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