La désobéissance élargit le champ de la décision, du fait qu'elle concentre le sujet sur ce qu'il y a de plus difficile et de plus engageant dans la décision.
« Conseil d'indiscipline : Du Bon Usage De La Désobéissance » pose le problème de la relation existante (et conflictuelle) entre désobéissance et décision. Pour cela, Bruno Jarrosson s'est appuyé sur la théorie de la décision d'Andreu Solé et sur diverses notions essentielles, à savoir : la réalité, l'humanisme, le possible, l'impossible et bien entendu l'obéissance.
Afin de mieux apprécier les différentes théories exposées par Bruno Jarrosson, nous allons étudier son œuvre par parties, avant de mettre en évidence les apports de son ouvrage pour un meilleur diagnostic de situations managériales.
[...] Cependant, toujours manipulé par une confusion des réels ; chacun à sa vision du réel, donc de l'obéissance et de la désobéissance. Au présent ou à l'idée de l'avenir. A soi-même donc désobéissance au monde Homme libre et conscient Incertitude dans le savoir = incertitude dans la décision Distinction SAVOIR et CROIRE Une décision fondée sur de la croyance plutôt que sur du réel est suspecte. Au réel et non à une croyance. Croyance = possible et impossible Au cœur de l'économie Innover = désobéir = source d'efficacité. [...]
[...] Conseil d'indiscipline : Du Bon Usage De La Désobéissance pose le problème de la relation existante (et conflictuelle) entre désobéissance et décision. Pour cela, Bruno Jarrosson s'est appuyé sur la théorie de la décision d'Andreu Solé et sur diverses notions essentielles, à savoir : la réalité, l'humanisme, le possible, l'impossible et bien entendu l'obéissance. Afin de mieux apprécier les différentes théories exposées par Bruno Jarrosson, nous allons étudier son œuvre par parties, avant de mettre en évidence les apports de son ouvrage pour un meilleur diagnostic de situations managériales. [...]
[...] Parallèlement, l'auteur montre que le fait de désobéir est rassurant pour l'individu car il lui rappelle qu'il peut être libre et responsable. Si l'individu désobéit à l'ordre pour une raison précise, c'est qu'il obéit à sa propre morale. Il a donc pris conscience de son Etre et de sa capacité à assumer ses décisions, ses choix. Il se considère libre, il décide ce qui le définit. Cependant, Bruno Jarrosson n'omet pas de préciser que la vision du réel est différente pour tous. Ainsi, ce à quoi un individu croit désobéir, est un signe d'obéissance pour un autre. [...]
[...] S'appuyer sur le passé pour décider semble n'avoir aucun sens dans la mesure où le passé est un récit. Forger une décision sur l'idée faîte de l'avenir est tout à fait légitime dans la mesure où, nous décidons pour ce qui va advenir et non pour ce qu'il est advenu. Par ailleurs, l'individu ne peut obéir qu'au réel, et non à des croyances. En effet, se fonder sur les notions de possible et d'impossible pour prendre une décision paraît improbable. Cela signifierait que l'individu a fondé sa décision sur l'ignorance et l'incertitude. [...]
[...] Cette relation nécessite toutefois une coopération. En effet, un individu qui, au sein d'une organisation désobéit à un ordre donné par son supérieur hiérarchique, cherche inconsciemment à se créer une identité, et se rebelle contre le fonctionnement hiérarchique des organisations. Il prend conscience d'être, sait qu'il est capable de prendre des initiatives, et tant que les subordonnants n'auront pas compris le pourquoi de cette rébellion, il continuera à être contre-productif. Le manager doit, dans ces conditions, mettre fin à un système radical de décideur-exécutant et mettre en place une réelle collaboration, voire coopération entre les deux parties, où les subordonnants prendront en considération les remarques des subordonnés, qui seront davantage responsabilisés. [...]
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