Dans leur article paru en février 2010 dans la revue Management et Avenir, Michel Barabel, Samuel Mayol et Olivier Meier abordent le thème des médias sociaux et l'usage qu'il en est fait dans les collectivités territoriales.
[...] Il aurait pu être pertinent d'établir en guise de préambule à leur étude un échantillon représentatif de ses collectivités. Partir d'un échantillon représentatif aurait permis à nos auteurs d'analyser certes quantitativement mais plus en profondeur les données et multiplier les critères : nombre de fan engagés, succès des publications, grandes thématiques de la ligne éditoriale . Nous pourrions également au vu de l'évolution et la multiplication des réseaux sociaux élargir la partie quantitative de l'étude à d'autres réseaux sociaux tels qu'Instagram qui est devenu aujourd'hui aussi prégnant que Facebook dans les stratégies digitales des collectivités territoriales notamment en matière de tourisme. [...]
[...] Une analyse incomplète En faisant le choix d'analyser un seul réseau social Facebook sans comprendre sa place dans les stratégies de communication des collectivités territoriales étudiées nous pouvons également soulever une autre limite à cette étude. Ainsi, ce n'est pas parce qu'une collectivité a peu de fans ou de membres dans son groupe qu'elle va être inactives sur le web. Le choix de ne se centrer que sur Facebook peut être préjudiciable car il existe d'autre réseaux sociaux qui entrent en jeu dans la communication des collectivités territoriales, même si certains il faut le reconnaître étaient très peu développés au moment de l'étude (Twitter, Instagram, Snapchat . [...]
[...] A travers une approche exhaustive ils ont analysé chacun des départements et des régions présents sur Facebook à travers le prisme des critères suivants : le nombre de groupe existant, le nombre de membres, le nombre moyen de membres, le ton et les événements associés. De leur analyse ressortent plusieurs éléments forts. Ainsi l'ensemble des collectivités sont présentes sur Facebook avec des groupes créés à leurs initiatives ou bien par des personnes privées dans le but de promouvoir un territoire et y afficher leur fierté d'appartenance. Les groupes au ton positif étant plus nombreux que ceux négatifs. Dès lors, les groupes sur les réseaux sociaux comme le relèvent nos auteurs apparaissent comme un « formidable outil de dynamisation des territoires ». [...]
[...] Or, lorsqu'il est question de médias sociaux le nombre de fans ou de membres d'un groupe sont une donnée très relative. Les dernières stratégies de marketing digital ont bien montré qu'il est plus pertinent d'avoir une communauté de fans moins nombreuse mais engagée, que beaucoup de fans qui ne s'investissent pas pour la page ou le groupe une fois rejoins. En ce sens cette approche, comme nous le verrons par la suite aurait eu le mérite d'être complétée par une analyse qualitative des résultats. [...]
[...] Et les réseaux sociaux participent à forger ce rôle d'ambassadeurs. Critique et prise de recul A la lecture et après analyse de cet article, plusieurs éléments apparaissent comme des limites au travail de recherche présenté et nécessitent une certaine prise de recul. La méthodologie d'étude La première des limites que l'on peut relever dans ce travail réside dans le choix de la méthodologie d'étude. En effet en privilégiant une approche qualitative nos auteurs ne font qu'appréhender le sujet des médias sociaux à travers le prisme de la quantité au détriment de la qualité. [...]
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