La structure de l'ouvrage est guidée par un parallèle fait avec la pensée de Platon dans La République.
L'auteur voit dans les différents services d'une entreprise la métaphore de la cité idéale décrite par le philosophe. Ainsi, les artisans deviennent les services de production, les guerriers sont les services marketing et communication et enfin, les philosophes sont la direction de l'entreprise.
La cité-entreprise est définie par les trois critères platoniciens : le Bien, le Vrai, le Beau.
Dans la République, le Bien est une notion de justice, un ensemble de valeurs communes qui permettent à la cité-entreprise de se développer en harmonie avec ce qui l'entoure.
Pour développer ces valeurs communes, il faut tout d'abord qu'une impulsion soit donnée par la direction et les managers, pour qu'ensuite, elles soient transmises aux salariés. Ces valeurs doivent être comprises par tous.
[...] Penser l'éthique non pas comme un coût, mais comme un investissement. L'harmonisation de l'organisation de l'entreprise, car la logique éthique est différente de celle économique et peut donc entraîner des dysfonctionnements Le Beau Longtemps l'éthique a été traitée de manière austère, car c'est un sujet sérieux. Mais comment le vendre s'il est déplaisant ? Les auteurs préconisent le Beau. Commercialement parlant, l'éthique était vendue avec du kraft, sans marque. Or, il est important que la valeur ajoutée soit mise en avant. [...]
[...] La mise en avant des caractéristiques éthiques du produit. Il ne faut plus les cacher, comme avant, par peur que le consommateur pense à la manipulation. Le co-branding entre une marque et une association pour partager le même système de valeur peut être une piste intéressante. Créer une marque éthique réunissant différentes entreprises autour d'un même but (comme le font actuellement les labels) est une autre piste. Enfin, il faut permettre à l'éthique de trouver sa place dans l'entreprise. Habituellement, elles ont recours aux chartes pour marquer leurs engagements Le Vrai Le Vrai se rapporte à ce qui est vérifiable. [...]
[...] Le marketing éthique, Elisabeth Pastore-Reiss et Hervé Naillon La structure de l'ouvrage La structure de l'ouvrage est guidée par un parallèle fait avec la pensée de Platon dans La République. L'auteur voit dans les différents services d'une entreprise la métaphore de la cité idéale décrite par le philosophe. Ainsi, les artisans deviennent les services de production, les guerriers sont les services marketing et communication et enfin, les philosophes sont la direction de l'entreprise. La cité-entreprise est définie par les trois critères platoniciens : le Bien, le Vrai, le Beau Le Bien Dans la République, le Bien est une notion de justice, un ensemble de valeurs communes qui permettent à la cité-entreprise de se développer en harmonie avec ce qui l'entoure. [...]
[...] Le plus important est de comprendre que l'éthique est une force pour le produit : c'est un nouveau lien avec son environnement. Commentaires Ayant choisi ce livre dans le but d'enrichir mon mémoire de fin d'études sur le marketing environnemental, j'ai été surprise de constater que le sujet traité dépassait largement le cadre du marketing. Plus que le marketing de l'éthique, le livre traite du management de l'éthique au sens large. Néanmoins, cela permet au marketeur d'intégrer sa démarche dans un cadre plus large (stratégie de l'entreprise, gestion des ressources humaines ce qui est nécessaire pour le succès de son action. [...]
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