Le bonheur peut se définir comme étant un état où « le plaisir l'emporte sur la douleur. » Pour évaluer si elle est heureuse, une personne va mettre en place des processus cognitifs. Elle va faire un bilan de sa situation dans le temps (suis-je plus souvent heureuse que malheureuse ?) et dans l'espace (suis-je heureuse dans l'ensemble et ce même si dans certaines sphères de ma vie, je ne le suis pas ?). Ainsi, au-delà de son ressenti, c'est la personne qui va déterminer si elle est heureuse en établissant cette balance entre éléments positifs et négatifs.
Le bonheur est donc un élément subjectif. Seule la personne concernée peut dire si oui ou non elle est heureuse en réalisant ce balancier. Il n'existe pas d'instruments de mesures universels pour le bonheur. Cette subjectivité a mené bon nombre d'auteurs à associer le bonheur au bien-être subjectif ou psychologique.
En effet, si certains éléments objectifs tels que la richesse, le pouvoir, la santé ou le confort peuvent contribuer à la réalisation du bonheur, ils ne sont pas indispensables à sa définition. Lorsque le seuil minimal de ces attributs est atteint, ils ne contribuent que très peu au bonheur. Par exemple, une personne qui gagne au Lotto ne sera pas spécialement plus heureuse un an après.
Le bonheur est comme nous pouvons le constater très subjectif, il est donc très difficile de déterminer ce qui influence réellement le bonheur que ce soit de manière positive ou négative. Lors de cette revue de la littérature, nous allons travailler sur plusieurs questions : est-ce que le fait de consommer procure du bonheur ou de la frustration et de la culpabilité ? Le fait d'avoir un travail stable et intéressant permet-il de devenir plus heureux ? Si c'est vrai aujourd'hui, était-ce vrai il y a plusieurs siècles ?
[...] Cette propension à consommer toujours plus est renforcée par la tendance générale à offrir des biens personnalisés. L'ensemble de ces actions et de ces messages nous amène à nous entourer d'objets. Ce qui nous conduit à une recherche insatiable d'objets, devenant de plus en plus fonctionnel, car, en achetant un objet, on lance un signe extérieur et par ce biais on capte de la puissance vis-à-vis du monde qui nous entoure Les mass média vont donc influencer notre manière d'envisager le bonheur. Celui-ci n'étant qu'une réponse à la consommation. [...]
[...] Lors de cette revue de la littérature, nous allons pourtant analyser deux aspects qui sont souvent mis en avant comme étant des facteurs important dans l'influence du bonheur : d'une part, la consommation. Comme nous l'avons dit, l'argent ne fait pas le bonheur mais est-ce que le fait de consommer procure du bonheur ou de la frustration et de la culpabilité ? Dans un deuxième temps, nous rechercherons le lien entre bonheur et travail. Le fait d'avoir un travail stable et intéressant permet-il de devenir plus heureux ? Si c'est vrai aujourd'hui, était-ce vrai il y a plusieurs siècles ? 2. [...]
[...] 70-73. Indice relatif du bonheur, http://www.indicedebonheur.com/rapportIRB.htm?idRec=90778 M. ARGYLE, L'effet des variables environnementales sur le bonheur Revue québécoise de psychologie, vol nº L. DUBE, M. JODOIN, S. KAIROUZ, L'engagement : un gage de bonheur ? Revue québécoise de psychologie, vol nº M. ARGYLE, L'effet des variables environnementales sur le bonheur Revue québécoise de psychologie, vol nº ibidem. Ibidem. [...]
[...] Une autre variable pouvant lier le bonheur au travail, et plus précisément au salaire est la capacité d'utiliser son salaire. Certaines personnes travaillant plus, gagnent plus mais n'ont alors plus le temps de se consacrer à leurs loisirs. Or, des études ont montré que le loisir est, de toutes les causes du bonheur, celle avec laquelle il est plus facile d'intervenir en vue d'accroître son propre bonheur ou celui des autres. Une personne peut donc être satisfaite et heureuse de gagner le salaire qu'elle mérite mais malheureuse de ne pas pouvoir exercer ses loisirs à sa guise. [...]
[...] L'âge L'âge semble être la variable sur laquelle les scientifiques s'entendent le moins. Certains disent que le bonheur reste stable à travers la vie. D'autres, au contraire, vont mettre en avant le fait que les personnes plus âgées sont plus aptes à donner un sens à la vie et à s'engager. Ces deux capacités des personnes plus âgées leur permettent d'être plus heureuses. Ce qui va à l'encontre des idées reçues. Cependant, en creusant un peu plus, on se rend compte que les scientifiques qui voient une évolution du bonheur au cours de la vie semblent attribuer le bonheur grandissant non pas à l'âge mais à la capacité d'engagement lié à l'âge. [...]
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