Depuis des décennies, la recherche tente de définir la culture. L'objectif des travaux de Geert HOFSTEDE est d'aider à la prise en compte des différences dans la façon de penser, de réagir et d'agir entre les habitants de notre planète. Le monde est plein d'affrontements entre des personnes qui sont confrontées à des problèmes identiques, d'ordre écologique, économique, militaire, sanitaire et météorologique qui ne s'arrêtent pas aux frontières nationales. Pour trouver des solutions viables à l'échelon mondial il est important de connaître les différences de pensée des partenaires.
G. HOFSTEDE a élaboré une grille culturelle fréquemment utilisée dans la sphère du management. Le matériau de l'enquête initiale sur les différences de culture entre les pays provient de réponses du personnel de multiples filiales IBM dans le monde à un questionnaire unique. Ce questionnaire porte essentiellement sur les valeurs personnelles liées à la situation de travail, dans le cadre d'une enquête plus vaste sur les attitudes du personnel. Cette étude couvre soixante-douze filiales, trente-huit professions, vingt langues et deux périodes de temps. Soit, cent-seize mille questionnaires de plus de cent questions chacun. Le traitement statistique des données a permis de caractériser les problèmes communs à toutes les sociétés et d'émettre des postulats.
[...] Soit, cent seize mille questionnaires de plus de cent questions chacun. Le traitement statistique des données a permis de caractériser les problèmes communs à toutes les sociétés et d'émettre des postulats. Partie 1 : le modèle des dimensions culturelles d'Hofstede La culture et la programmation mentale Chacun d'entre nous porte en lui des modes de pensée, de sentiment et d'action potentielle qui sont le résultat d'un apprentissage continu, notre "programmation mentale", c'est-à-dire un conditionnement généralement inconscient. Ces programmes mentaux trouvent leur origine dans les divers environnements sociaux rencontrés au cours d'une vie (famille, quartier, école, groupe de jeunes, lieu de travail et milieu de vie). [...]
[...] Le sentiment d'incertitude est acquis et résulte d'un apprentissage. Puis, il est transmis et renforcé par les institutions de base de la société que sont la famille, l'école et l'état. Ses racines plongent dans l'irrationnel. Mesure du degré de tolérance de l'ambiguïté : l'indice de contrôle de l'incertitude : L'indice de contrôle d'incertitude d'un pays est l'expression du niveau d'anxiété qui existe dans une société donnée face à un avenir incertain. Ce niveau d'anxiété fait partie de la programmation mentale des membres de cette société dans leur famille, à l'école, puis dans leur vie d'adulte. [...]
[...] En effet, la logique des sociétés n'est pas celle de l'observateur individuel. En cela une étude de Michael Harris Bond a eu le mérite de montrer l'influence totale de la culture : même les chercheurs qui étudient la culture sont mentalement programmés par leur propre cadre culturel. Bertrand Russel, philosophe anglais, attire l'attention sur le fait que les résultats d'une étude scientifique dépendent du chercheur dans des proportions dont il n'est pas toujours conscient et qu'il "faut sans cesse se redire qu'un chercheur unique ne peut à lui tout seul faire le tour d'un domaine d'investigation" (B. [...]
[...] Il doit aussi être au courant du degré de connaissances (apprentissage formel et informel) et des valeurs qui s'attachent à la culture, être sensible aux valeurs esthétiques (par exemple la signification des couleurs) et pouvoir vaincre les barrières linguistiques. Champ socioculturel : Un marketing global est-il efficace lors de l'internalisation ? Une des raisons de l'échec d'un marketing global est que les consommateurs des différents pays ont des conventions et des coutumes différentes, en n'utilisant donc pas les produits de la même façon. [...]
[...] de chaque culture. Connaissance interprétative : Celle-ci est beaucoup plus subjective, étant donné qu'elle nous indique la capacité que nous avons à comprendre, apprécier, percevoir et accepter les nuances des multiples cultures. Le simple exemple du nombre de produits nous permet de comprendre l'importance de la diversité culturelle. Un nombre parfait pour un marché peut être désastreux pour un autre marché. Il existe des théories et des études qui nous permettent de mieux cerner la négociation interculturelle. Par exemple, l'anthropologue Edward Hall définit deux types de culture, en fonction du contexte: Cultures à contexte fort: Les phrases ont moins d'importance que le contexte. [...]
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