Dans ce papier, nous avons voulu travailler sur les nouvelles technologies dans le sport, faire un état des lieux des avancements et des avancées futures. C'est ainsi que nous avons choisi ce sujet qui mettait en relation tous les points que nous souhaitions aborder. De plus, la vidéo est un sujet d'actualité avec un débat virulent dans le football qui voit les partisans et les opposants s'affronter par presse interposée.
De son côté, le rugby, qui a intégré la vidéo avec brio depuis maintenant plusieurs années continue à trouver des innovations afin d'optimiser l'utilisation de cet outil.
Forts de ce constat, nous avons pu dégager la problématique suivante : à travers l'analyse d'un sport noble, aux instances profondément conservatrices, mais résolument moderne dans ses règles tel que le rugby, nous allons tenter de comprendre pourquoi le football, sport aux enjeux économiques extrêmement importants et hautement médiatique, n'évolue pas et persiste à refuser l'arbitrage vidéo.
Afin de répondre de façon pertinente à cette problématique, nous avons dressé un plan autour de trois axes de réflexion :
Tout d'abord nous présenterons l'arrivée de l'arbitrage vidéo dans le rugby et sa description ; ensuite nous verrons les conséquences de la vidéo dans un sport comme le rugby et enfin nous ferons la comparaison avec le football.
Pour conclure nous dégagerons quelques préconisations pour le football sur le sujet de la vidéo grâce à l'analyse des facteurs-clés de sa réussite dans le rugby.
[...] Comment va être utilisée la vidéo au cours d'un match de rugby ? Pour une action qu'il estime litigieuse et pour laquelle il hésite à prendre une décision, l'arbitre va pouvoir faire appel à la vidéo. Il mime alors avec ses mains la forme d'un écran (photo ci-contre) pour signaler qu'il sollicite l'aide de son 4e arbitre, l'arbitre vidéo. Les deux arbitres sont reliés par connexion audio et s'il s'agit d'une action d'essai, l'arbitre de champs pose cette question y-a-t-il une raison de ne pas accorder cet essai ? [...]
[...] L'idée de plusieurs arbitres de champs sur le terrain a par exemple été proposée et même testée. Les alternatives de l'arbitrage vidéo Un nouveau système de microoreillettes proposé par la Ligue de Football professionnel a été testé durant la saison 2006-2007 du championnat français de football professionnel afin d'améliorer la communication entre l'arbitre principal et ses assistants. Ce système français de microoreillettes, novateur, a rapidement attiré l'attention de l'Europe entière. Les Anglais, les Belges (qui ont déjà effectué des tests avancés), les Espagnols, les Suédois, et les Hongrois envisagent de l'utiliser très prochainement. [...]
[...] Jusqu'à aujourd'hui, toutes les propositions concernant l'arbitrage vidéo faites auprès de l'IFAB ont été rejetées. Seule la proposition de la FIFA d'introduire deux arbitres supplémentaires sur le terrain a été appréciée et testée en octobre dernier lors d'une compétition officielle. La LFP essaie tant bien que mal de dynamiser le débat en multipliant les propositions et tests. Elle a également créé une task force Cette "Task Force" a pour mission, sous l'autorité du Conseil Fédéral, de faire toute proposition ou recommandation tendant à l'amélioration de l'arbitrage dans les championnats professionnels. [...]
[...] Mais en mars 2008, le président de la FIFA a annoncé que celle-ci abandonnait la technologie du ballon à puce et des caméras sur les lignes de but, expérimentant à la place la présence de deux arbitres assistants supplémentaires. «C'est la meilleure solution et grâce à elle le football va continuer à avancer. Il ne faut pas dénaturer le jeu. Il faut que ce soient les arbitres qui continuent à prendre les décisions et non les machines», déclara M. Blatter pour justifier cette décision prise à l'issue de la 122e Assemblée générale de l'International Board à Gleneagles. [...]
[...] La question de l'arbitrage vidéo dans le football est récurrente et beaucoup dénoncent une recrudescence des erreurs d'arbitrage ces dernières années. Il ne se passe pas effectivement une journée de championnat sans que le sujet soit abordé, que ce soit par les supporters, les journalistes ou même les dirigeants et entraineurs des clubs. Citons par exemple les propos du président de l'OGC Nice, Maurice Cohen, qui a vivement contesté en avril dernier la position de Michel Platini concernant l'arbitrage vidéo, la qualifiant d'entêtement stérile et moyenâgeux Le quotidien sportif L'Équipe a même publié récemment un classement des équipes les plus lésées par l'arbitrage et un classement des arbitres ayant fait le plus d'erreurs (CF Annexe 2). [...]
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