Le design se définit par un savoir-faire artistique et technologique appliqué à la production d'objets fabriqués industriellement. Il désigne la forme de l'objet dans le respect de sa fonction souhaitée.
Le design concerne pratiquement toutes les industries humaines, de la fabrication de brosses à dents à la construction de ponts, en passant par la production d'avions et de toutes sortes d'outils et d'instruments manufacturés.
Le designer est un professionnel qui, travaillant dans les domaines du visible et du tactile, est appelé à servir d'interprète de la culture contemporaine, en plus de ses autres rôles dans la fabrication. Par conséquent, à la différence de productions de type artisanal, les produits du design sont confrontés au phénomène de désuétude, auquel seulement quelques rares exemples échappent. Le design entretient des liens étroits avec la fabrication, la science des matériaux, les études de marketing, l'emballage et l'ergonomie : l'ensemble du processus de développement d'un produit est en effet de plus en plus pluridisciplinaire.
[...] En effet, il convient d'abord de rappeler que nous ne sommes pas en mesure de convaincre autrui que le design est esthétiquement beau, et ceci, pour plusieurs raisons. La perception du Beau dans le design requiert une mise en action immédiate et spontanée de la sensibilité, celle-ci différant d'un individu à l'autre. En outre l'artiste ou le créateur donnant à voir le monde tel qu'il ressent, il est nécessaire d'être en phase avec sa vision pour admirer l'esthétique de l'œuvre et la qualité des symboles utilisés. [...]
[...] Nourrie de culture et de changements. Elle est en cela un vecteur économique indispensable et modernisateur. Phénomène occidental au début du XXe siècle, elle est devenue internationale et exprime aujourd'hui les différenciations individuelles et sociales. Elle a acquis au XXe siècle une dimension patrimoniale qui la fait figurer au musée, car elle s'assimile à une forme d'art et à un art de vivre. L'histoire de la mode met en lumière les nouveautés esthétiques, analyse les innovations techniques ou technologiques et révèle les engouements de tel ou tel groupe social. [...]
[...] On entend par la beauté le caractère de ce qui est beau. Autrement dit la perfection ou ce qui n'a pas besoin d'être “retouché”, ce à quoi il n'y a rien à ôter ni rien à ajouter. A contrario, la laideur est associée aux notions d'informe ou de difforme. Ainsi, l'idée de beau est en rapport à l'espace et à la géométrie. Bien que le beau soit une norme d'appréciation du jugement esthétique, il reste néanmoins à la fois objectif et subjectif. [...]
[...] De même, la beauté qu'on prête aux êtres naturels n'est peut- être pas liée à leur perfection objective, mais à cela que les êtres naturels trouvés beaux ont des traits qui exaltent la vie, ce qui ne peut que plaire aux êtres vivants que nous sommes. D'où l'affirmation selon laquelle des goûts et des couleurs on ne discute pas Alors qu'en mathématiques il semble possible de tout prouver ou de tout démontrer, qui peut prouver, en matière de goûts, fussent-ils artistiques, qu'il a raison d'aimer ce qu'il aime ? Et qui peut prouver que le musicien que l'autre préfère n'est qu'un mauvais musicien. En matière d'art, il n'y semble-t-il, ni tort ni raison parce qu'il n'y a pas de preuve possible. [...]
[...] Des années 1950 aux années 1960 La génération d'après-guerre revendique une appartenance culturelle nouvelle. C'est l'époque du grand développement du design scandinave, influencé par les meubles de bois en lamelle collée. Le métal, déjà employé dans l'ameublement par le Bauhaus, connaît un regain d'intérêt vers 1950. Vers l'objet du XXIe siècle En 1966, l'architecte américain Robert Venturi publie de l'ambiguïté en architecture. Cette analyse critique de la société de consommation et du fonctionnalisme débouchera sur le courant postmoderne et sur un design «alternatif», souvent éclectique, caractéristique des années 1980. [...]
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