Les grands indépendants comme Leclerc, Intermarché et Système U fonctionnent de la même façon que les groupes intégrés : le réseau est composé d'une société coopérative qui joue le rôle de la société mère ; les centrales, entrepôts et plates-formes ont les mêmes fonctions que dans les réseaux intégrés.
La différence essentielle repose sur le statut des responsables de magasin, qui ne sont pas des salariés du groupe, mais des commerçants indépendants propriétaires de leur point de vente et reliés à la société coopérative par un contrat (...)
[...] La société s'interdit de réaliser des profits ; le trop-perçu est reversé aux associés après constitution éventuelle d'un fonds de réserve ou d'un fonds de garantie. Exemple Les centres comme Intermarché et Leclerc sont des groupements de détaillants. Les adhérents du mouvement Édouard Leclerc, par exemple, doivent faire partie de l'association à but non lucratif ACD Leclerc (Association des centres distributeurs Leclerc) Le rayonnement géographique Les associés bénéficient d'une exclusivité géographique, afin d'éviter la concurrence entre les associés d'un même groupement. Comme pour les réseaux intégrés, l'objectif est de couvrir au maximum le territoire. [...]
[...] Cette loi, qui englobe la franchise, permet d'assurer une relative transparence dans les relations contractuelles Le rayonnement géographique Dans le contrat figure une clause d'exclusivité géographique, afin que les commerçants d'une même enseigne ne se concurrencent pas. Le nombre d'enseignes est plus ou moins important selon le positionnement du produit : si le produit s'adresse à des segments de clientèle très ciblés et restreints, il y aura peu de points de vente sur une zone de chalandise ; au contraire, un produit banal proposé à une large population sera commercialisé dans un grand nombre de magasins sur une zone Les formes de management Très variés, les styles de management sont proches des groupements de détaillants, bien que plus standardisés. [...]
[...] Il doit avoir la volonté de collaborer loyalement à la réussite du réseau de franchise en adhérant au principe d'homogénéité de ce réseau, tel que défini par le franchiseur. Il engage des moyens financiers, afin de rétribuer le franchiseur pour ses apports (paiement d'un droit d'entrée et d'un pourcentage sur le chiffre d'affaires). La loi Doubin du 31 décembre 1989 définit les obligations des entreprises commerciales et artisanales qui mettent contractuellement à la disposition d'autrui un nom commercial, une marque ou une enseigne. [...]
[...] Son objet est d'exploiter un concept de franchise mis au point par le franchiseur. Tous sont porteurs de la même enseigne, symbole de l'identité et de la réputation du réseau. La garantie de qualité est assurée par la transmission et le contrôle du respect du savoir-faire et par la mise à disposition d'une gamme homogène de produits, de services et/ou de technologies. Le franchiseur se doit de contrôler le respect de tous les éléments constitutifs de l'image de marque par les franchisés, cela afin de protéger le consommateur et les franchisés eux-mêmes Les secteurs d'activité Les domaines concernés sont variés : l'alimentaire (La Vie Claire, La Croissanterie, Huit à Huit), le bâtiment (Maisons traditionnelles Mikit), l'équipement de la personne (Etam, Lissac Opticiens), l'hygiène-santé (Yves Rocher), l'hôtellerie restauration (Ibis, Courtepaille), l'automobile (Europcar, Speedy), les services à Éléphant Bleu), l'immobilier (Laforêt) En France, la franchise de distribution représente près de de la franchise globale, et la franchise de services continue sa progression avec plus de tous secteurs confondus. [...]
[...] Les réseaux commerciaux associés Le commerce associé prend la forme de groupements d'indépendants ou de réseaux de franchise. A. Le fonctionnement des groupements de détaillants 1. Les différentes composantes Les grands indépendants comme Leclerc, Intermarché et Système U fonctionnent de la même façon que les groupes intégrés : le réseau est composé d'une société coopérative qui joue le rôle de la société mère ; les centrales, entrepôts et plates-formes ont les mêmes fonctions que dans les réseaux intégrés. La différence essentielle repose sur le statut des responsables de magasin, qui ne sont pas des salariés du groupe, mais des commerçants indépendants propriétaires de leur point de vente et reliés à la société coopérative par un contrat. [...]
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