En adoptant le point de vue des économistes néo-classiques, un marché peut être défini comme la rencontre d'une offre et d'une demande, qui se traduit par la fixation d'un prix de cession (que le demandeur est prêt à payer pour acquérir le produit et que l'offreur est prêt à accepter pour céder le produit).
Cependant, la théorie économique repose sur l'idée de « choix rationnel » dont les hypothèses (connaissance complète des besoins et des moyens disponibles pour les satisfaire, recherche du maximum de satisfaction, environnement peu influent, transitivité des choix, ...) sont peu réalistes. Dans cette acception, le marché est défini indépendamment des acteurs et l'homo oeconomicus a un comportement trop mécaniste, excluant les notions de psychologie et de négociation. Cette vision ne convient pas à une démarche de marketing (...)
[...] - qu'elle a une distribution idéale si DN = DV = 100%. Mais attention, vaut-il mieux jouer les figurants dans les points de vente porteurs ou être leader dans un grand nombre de petits points de vente ? < number > Les différents acteurs d'un marché, que ce soit ceux de la demande ou ceux de l'offre, évoluent dans un certain milieu leur environnement) qui exerce, de façon permanente, une influence sur leurs comportements et leurs actions. Cette influence peut être d'origine technologique, institutionnelle, culturelle, démographique, économique ou sociale L'environnement technologique Toute innovation est une « destruction créatrice » (J. [...]
[...] Il s'agit des intermédiaires qui acheminent le produit du producteur au consommateur (on peut trouver des grossistes, des détaillants, des centrales d'achat, des GMS, des entreposeurs, des transporteurs, des logisticiens, ) - les producteurs (ceux qui produisent le produit ou service offert) : il s'agit de l'entreprise et de ses concurrents directs[1] (qui exercent, bien sûr, une influence sur les ventes d'un produit donné). On distingue, très classiquement, plusieurs situations : - une structure « monopolistique » de l'offre, lorsqu'un seul producteur existe (exemples : SNCF pour des raisons législatives, Polaroïd pour des raisons de brevet) (possibilité : jouer de cette situation pour pratiquer un prix élevé, attention alors aux produits substituts). - une structure « oligopolistique » quand un petit nombre de producteurs domine le marché. [...]
[...] Il y est en concurrence avec d'autres fabricants de skis. Le marché support comprend des produits complémentaires comme les fixations, les équipements, les chaussures et des produits substituables tels que d'autres loisirs de sport d'hiver (luge, nouvelles glisses) ou bien d'autres loisirs de vacances (comme les vacances au soleil). Le marché générique est celui des loisirs de vacances. On voit alors qu'une augmentation de la concurrence dans le domaine du ski traditionnel est une source potentielle de difficultés pour Rossignol. [...]
[...] Son expression générale est : Marché actuel du producteur (ou de la marque) / marché actuel du produit (toutes marques confondues) < number > La part de marché peut être définie : -en volume : volume des ventes de la marque / volume des ventes de toutes les marques -en valeur : valeur des ventes de la marque / valeur des ventes de toutes marques Il existe deux manières de la calculer - en volume : volume des ventes de la marque / volume des ventes de toutes les marques - en valeur : valeur des ventes de la marque / valeur des ventes de toutes marques Chacune présente des avantages et des inconvénients : - en volume : évite les effets des hausses différentielles de prix (d'une marque à l'autre) mais assimile les versions haut et bas de gamme - en valeur : tient compte à la fois des prix et des quantités mais intègre les fluctuations monétaires, l'inflation < number > Le marché français de l'aspirateur est très disputé : fin 2002, aucune marque ne semble dominer réellement le marché. En part de marché valeur, MIELE détient suivi de près par ROWENTA et PHILIPS ELECTROLUX totalise TORNADO HOOVER et MOULINEX ont, quant à eux, chacun de part de marché. [...]
[...] (loi de Moore). Parmi ceux qui ne consomment pas un produit, on distingue : Les non-consommateurs relatifs Les non-consommateurs absolus < number > - non-consommateurs relatifs : ne consomment pas actuellement le produit mais pourraient le consommer soit par suite d'un changement dans leur état (âge / permis, mariage, soit par suite d'actions développées par les fabricants (baisse prix, hausse publicité, simplification technique, hausse présence dans la distribution). On peut d'ailleurs distinguer les non-consommateurs relatifs involontaires (pb moyens, non-informés) des non-consommateurs relatifs volontaires (refus pour raisons culturelles sociales, religieuses, - non-consommateurs absolus : ils ne consomment pas le produit ou service, et ne le consommeront pas à court ou moyen terme, pour des raisons physiques (sourds : radio), économiques ou autres (végétariens / viande). [...]
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