Il y a quelques années, un petit sorcier est apparu dans le monde merveilleux de l'édition, semant hystérie, amour et haine…Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, Harry Potter laisse rarement indifférent. Livres, cinéma, DVD, produits dérivés, critiques, études,… il est difficile de le manquer !
L'ouvrage de Stephen Brown, fan de Harry Potter et professeur de Marketing à l'Université d'Ulster, se distingue des autres en nous présentant l'histoire de Harry Potter sous son aspect Marketing. Si l'auteur nous propose une étude marketing, on ne peut oublier que ce dernier est un fan du petit sorcier, car en parcourant cet ouvrage on a l'impression que l'on ne nous parle pas de Marketing au sens propre mais que l'on nous conte la merveilleuse histoire d'un roman et de son auteur. Cet aspect est d'ailleurs confirmé par les titres de chacun des chapitres commençant tous de la même façon « L'histoire… » (« L'histoire commence…, L'histoire des histoires, L'histoire de l'auteur, etc.). Stephen Brown a donc décidé de nous proposer son étude non pas sous une approche traditionnelle mais sous la forme d'une histoire avec un début et une fin. Cependant dans le souci de résumer cet ouvrage nous ne pourrons respecter les divisions de l'auteur et nous adopterons un plan logique résumant au mieux sa pensée.
À travers ce livre original, il va donc tenter d'analyser et d'expliquer le succès de ce petit sorcier et de tout ce qui l'entoure. Mais peut-on vraiment parler d'explication scientifique ? Tel n'est sûrement pas l'avis de notre auteur….Le marketing est certes pour lui au coeur de la réussite de la saga, seulement, sans l'histoire et ses histoires il n'y aurait pas eu de success story. Nous verrons donc les ingrédients de Harry Potter (I), puis le rayonnement de ce phénomène (II)
[...] De plus, et même si elle s'en dément, il arrive parfois qu'elle cède au marketing. Elle a accepté de changer le titre d'un des volumes de la série afin qu'il soit plus vendeur aux Etats-Unis, ainsi le premier tome Harry Potter and the philosopher's stone est devenu Harry Potter and the sorcerer's stone. De même, elle apparaît sous le nom de JK Rowling pour ne pas mettre Joane car cela pourrait repousser les garçons adolescents refusant de lire un livre écrit par une femme ! [...]
[...] Ceci a également été critiqué car cela enlèverait du suspense. Maintenant qu'on en sait un peu plus sur Harry Potter on peut s'intéresser au véritable phénomène qui ‘entoure. Le rayonnement du phénomène Harry Potter Le phénomène Harry Potter a un rayonnement important, véritable best-seller mondial, on peut constater qu'il a des retombées plus larges et en tirer certaines leçons Les conséquences du succès de Harry Potter Harry Potter est un succès dans les librairies ou au box-office mais cela ne s'arrête pas là et il suffit d'observer tout ce qui entoure Harry Potter, véritable phénomène. [...]
[...] Mais le succès est aussi dû à la rareté car il est parfois difficile de se procurer les produits Harry Potter et cette difficulté fait qu'on a encore plus envie de se les procurer et qu'on est fier de les avoir acquis. Qu'est-ce que Harry Potter ? Harry Potter c'est au commencement une série de romans. Les chiffres ne démentent pas le succès mondial de Harry Potter, les cinq premiers tomes se sont déjà vendus à environ 250 millions d'exemplaires. [...]
[...] Elles sont plus que des produits, elles sont des symboles, elles sont à l'origine d'histoires (pour illustrer son propos, l'auteur, nous raconte avoir acheté un gâteau d'anniversaire Harry Potter à sa femme, ce qui a été un sujet de conversation familiale). Les marques ont un sens, une connotation. Certaines se sont approprié un mot, selon la logique un mot, une marque On peut citer fun pour Virgin ou Famille pour Mac Donald's. Mais aujourd'hui l'instabilité de l'époque fait que les personnes ont une multitude de personnalités et fait que cette réalité n'est plus vraie. Les marques sont ambiguës. [...]
[...] Mais peut-on dire qu'Harry Potter est une marque ? La réponse est oui car aujourd'hui le monde des marques ne s'arrête plus aux seuls biens de consommation et concerne aussi bien les écrivains, les entreprises, les ethnies, etc. On peut d'ailleurs citer la marque David Beckham qui n'est autre qu'un joueur de football anglais. Ainsi Harry Potter s'intègre parfaitement à notre époque que l'on peut qualifier d'économie de loisirs ou nouvelle économie Si Harry Potter est une histoire de magie, on peut dire que le Marketing l'est lui aussi. [...]
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