William Reymond Coca-cola
Les dirigeants de Coca-Cola lui ont claqué la porte au nez, mais William Reymond a continué son enquête. Connaissez-vous les véritables origines de la marque ? Saviez-vous que la boisson a contenu de la cocaïne ? Le journaliste lève le voile sur Coca-Cola qui a construit une
véritable légende pour dissimuler la vérité. Les mythes de l'inventeur, de la fabrication et bien d'autres sont autant d'armes commerciales qui ont permis à la célèbre boisson d'Atlanta d'étendre son empire. Un empire qui ne se vante pas, en revanche, de son rôle trouble pendant la Deuxième Guerre mondiale... Une enquête passionnante, des révélations multiples.
[...] D'un secret inavouable, la firme était passée à un secret de Polichinelle synonyme de dollars. Les informations fournies par l'auteur, preuves à l'appui, concernant la collaboration avec l'État Nazi sont accablantes. Si les deux thèmes précédemment abordés peuvent sembler plus légers et de primes abords plus défendables, celui-ci jette un pavé dans la mare. Comment concevoir que, sur l'autel du profit et même si beaucoup "faisait la même chose" à l'époque, Coca-Cola ait pu fournir des soldats luttant contre l'esprit de liberté ? [...]
[...] Après avoir vu l'histoire trouble de sa création et son conflit historique avec Pepsi, abordons maintenant le rôle que tint la marque durant la seconde guerre mondiale. Le conflit qui oppose les deux grandes marques de sodas se retrouve au niveau politique. L'alternance du pouvoir aux États-unis permit aux marques de prendre ou perdre alternativement des parts de marché en fonctions des accords ou conflits. A Pepsi le camp Républicain et à Coca le Démocrate. Intéressons-nous d'un peu plus près aux rapports de Coca-Cola avec les différents pouvoirs de par le monde durant la seconde Guerre mondiale. [...]
[...] Voici donc la version officielle de la création de la boisson non alcoolisée la plus bue au monde après l'eau1. Cependant cette histoire, aussi belle soit elle, cache une toute autre vérité. Tout commence en 1885 où Mariani, un apothicaire corse, importe aux États-Unis une boisson, composée d'un mélange de vin de Bordeaux et de cocaïne, baptisée "vin Mariani". L'engouement pour ce produit aux effets tonifiants2 intéressa fortement Pemberton qui se servis de sa notoriété de pharmacien pour vendre ce produit "Made in France" dans ses Sodas Fountains. [...]
[...] Cette étude nous montre bien comment The Coca-Cola Company a pu être le fournisseur patriotique de deux unités antagonistes mais utilise aujourd'hui l'un à sa gloire et occulte volontairement le second. Nous pouvons donc voir, d'après cet ouvrage, que le destin suivi par Coca-Cola tout au long de son histoire est rempli d'oublis, de mensonges et de trahisons. Si la guerre commerciale qu'il s'est livré avec Pepsi-Cola se conçoit dans un monde de marchés ouverts où les coups bas sont légions17, il est plus difficile d'admettre d'autres zones d'ombres. [...]
[...] En effet, la marque Coca-Cola fut enregistrée au registre du commerce au nom de Pemberton même et non à celui de la société qu'il avait créée à l'époque avec, entre autres, Robinson. Devant ce manque de A noter qu'aux États-Unis d'Amérique, la consommation d'eau est inférieure à celle de Coca-Cola. Un verre contenait l'équivalent d'une dose de drogue d'aujourd'hui On comprend alors mieux l'effet "coup de fouet". Page 3 12/08/2011 délicatesse, il y eut dislocation de la société mais les formules et les noms continuaient à circuler. [...]
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