Les tendances du marché, marque Sanoflore, cosmétiques bio, démocratisation du marché, l'Oréal
Répondre à toutes les attentes de beauté des femmes dans le monde.
Initialement, marque d'aromathérapie bio (utilisation des huiles essentielles pour soigner). En 1990, première ligne de cosmétiques bio, et en 2003 entrée en pharmacie. Rachat en 2006 par L'Oréal, qui décide de l'internationaliser : lancement dans 11 pays.
[...] Positionnement naturel : 15% d'ingrédients naturels (végétaux, minéraux ) Marques naturels leaders : parmi le top 50, seulement quelques marques bio : Weleda 11ème, Burt's Bees 14ème, Dr Hauschka 20ème ( pas des grands groupes, plutôt des petites entreprises familiales. Marché de plus en plus compétitif, surtout en France : dans la pharmacie française 30 marques de bio sont arrivées ces dernières années, toutes certifiées cosmébio. Exemples : - Gamarde : cosmétique bio et positionnement dermatologique. - Nuxe lance sa ligne bio (15 produits aujourd'hui, vendus en pharmacie et parapharmacie- ont doublé leur distribution numérique et leurs nombres de références, mais seulement 30% de croissance) ( Quelle vraie valeur ajoutée du bio ? [...]
[...] ( Conséquences du rachat par L'Oréal : développement plus important, Sanoflore a bénéficié de la connaissance de L'Oréal pour les huiles essentielles PB : déréférencement de Biocop, car en contradiction avec leur philosophie. Reconcentration sur distribution en pharmacie, car tradition des plantes, le pharmacien est le plus expert du circuit de distribution L'Oréal : 4 divisions pour 4 circuits de distribution. ( Lancement à l'étranger : seulement de la gamme cosmétique, pas les huiles essentielles. All : problème d'émerger dans un marché truffé de marques qui existent depuis 100 ans, donc très difficile. Esp/Sud : pas de consommation de cosmétiques bio, donc difficile aussi. [...]
[...] L'Oréal Paris : Visibilité points de vente et pub ( idem pour Sanoflore : il faut convaincre de l'efficacité du bio + recrutement a long terme impose de faire tester les produits pour éviter le rejet. Part de voix du bio dans les magasines = deux fois plus importante que la taille réelle du marché ( porte le courant de consommation, donc un alliée important. Problème= la valeur ajoutée. Avant, on pensait que la valeur ajoutée était l'utilisation de produits bio (claim = 72% d'ingrédients bio : deux écueils : et les 28% restants ? Et pas de vraie valeur ajoutée) efficacité : Bio= le meilleur du naturel, Sanoflore= le meilleur du bio. [...]
[...] Intention de rachat un peu moins forte que d'autres marques, donc défi de fidéliser. Sanoflore est une marque qui recrute : 30% des consommatrices n'avait jamais consommé de produits bio avant. ( Tire sur l'exigence de sécurité du marché en général. Il faut déringardiser le bio, et démocratiser le marché. Visiblement, entrée des femmes sur le marché lors de l'arrivée du premier enfant. Pb Asie : rituel lourds à 9 produits (mis à part les eaux florales) Cosmétique fraiche = sans conservateur (conservation au frigo), mais pas de possibilité de développement d'une gamme. [...]
[...] - L'Occitane : Olivier Bio, et a racheté Melvita. - MDD : Carrefour (une 20taine de références), Aldi : Lacura Naturkosmetic, Lidl : Suhada. - Sephora : Green Connection. Marques naturelles affichant des revendications sécuritaires auparavant propres au bio : ex Caudalie, NOVExpert (en plus revendication bio, préservation de l'environnement), Sanex Investissement pour recherches produits bio dans pharmacie française : revendication du sans (parabène . ) ( pas de valeur ajoutée. Conclusion : le marché est confus : Marques naturelles labellisées, marques Cosmébio avec uniquement des claims sécuritaires, nouveaux entrants qui reprennent ces claims sans être labellisées Pas d'acteur sortant du lot, perte de différenciation. [...]
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