E. Leclerc, enseigne de grande distribution française à prédominance alimentaire, a toujours gardé la même politique, celle d'avoir les prix les plus bas sur du marché. A ce jour elle n'a toujours pas dérogé à cette règle, et cela n'a pu être possible que par une approche différente du monde de la grande distribution. E. Leclerc a élaboré son changement par une multitude de diversification, entre autre la culture.
En 1995, l'enseigne ouvre son premier espace culturel, espace exclusivement réservé à la vente de livres, disque, vidéo/DVD. Elle marque ainsi le début de son engagement en faveur de la diffusion de la culture. Et avec une stratégie d'implantation unique, l'enseigne ouvre des Espaces Culturels dans les villes et communes de taille moyenne (...)
[...] On remarque que tout l'oppose au reste de l'image, il est en noir et blanc, c'est un homme plus âgé, entre 40 et 50 ans. Il porte des vêtements élégant mais très désuet pour notre époque (tenue du 19ème siècle).Et bien sûr à l'inverse de nos personnages si ordinaires, il est au contraire très connu puisqu'il est l'illustre écrivain Baudelaire. Ce qui surprend aussi dans cette annonce, c'est que l'organisation générale de l'annonce. Tout d'abord le bandeau rouge qui ferme en amorce horizontale haute l'annonce, sa couleur (le rouge) forte le rend particulièrement visible, tout comme le manteau du jeune garçon. [...]
[...] Leclerc). De plus il n'est pas commun de voir le logo E. Leclerc avec une couleur unique. Il est clair que l'annonce est peu banale mais ce qui étonné le plus c'est le message. Il n'est pas ordinaire pour une enseigne d'hypermarché de communiquer sur la culture. On peut dire que le message est à l'image de l'annonce (le mélange des deux univers, un banal et l'autre atypique) un audacieux mélange : L'annonceur souhaite surprendre pour pouvoir faire passer son message. [...]
[...] Ce sont des personnages tout à fait ordinaires. Enfin, au-delà d'une scène ordinaire, on remarque que le visuel a été réalisé d'une façon très classique. L'absence de cadre (fond perdu) rend le visuel plus réel, l'angle est normal proche de la vision d'observation humaine, c'est un plan moyen net avec une bonne profondeur de champs, qui donne l'impression d'être seulement à quelque mettre d'eux (des personnages)et concentre l'attention du spectateur sur les personnages, avec un éclairage naturel d'un début de journée. [...]
[...] La réunion de deux opposés : l'Illustre et le banal. L'illustre représenté par l'écrivain Baudelaire et le banal représenté par les autres personnages et la scène. E. Leclerc use d'audace, en prenant le risque de mettre en scène des personnages ordinaires dans leur quotidien peu valorisant (conteste, regard des personnages, classe sociale) face à ce que représente Baudelaire, écrivain du 19ème siècle (siècle notamment marqué par sa richesse culturels) reconnu et connu d'un large public. L'annonceur souhaite de cette façon, démontré que la culture et partout à sa place, et en tant que fournisseur dénonce et s'engage à casser le système de culture populaire et culture d'élite et rendre la culture avec un grand C accessible à tous. [...]
[...] Devoir de Communication : Publicité E. Leclerc Intro :E. Leclerc, enseigne de grande distribution français à prédominance alimentaire, a toujours gardé la même politique, celle d'avoir les prix les plus bas sur du marché. A ce jour elle n'a toujours pas dérogé à cette règle, et cela n'a pu être possible que par une approche différente du monde de la grande distribution. E. Leclerc a élaboré son changement par une multitude de diversification, entre autre la culture. En 1995, l'enseigne ouvre son premier espace culturel, espace exclusivement réservé à la vente de livres, disque, vidéo/ DVD. [...]
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