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Les Français sont les premiers lecteurs de magazines au monde, ce qui explique la diversité de notre large panel de magazines tout particulièrement en presse féminine.
[...] Sur le marché, totalement artificiel et dérégulé de la presse féminine, aujourd'hui ce sont les produits industriels et marketing, magalogues et mini magazines sans rédaction ni infos ni journalistes) qui mènent la danse. Des produits, qui comme Glamour, Shopping (Groupe Prisma) Mod's (Groupe Marie Claire) Elle Girl (Groupe HFM) n'ont plus rien à voir ni avec la presse ni avec le journalisme. De quoi sonner le glas de tous les féminins qui ne sauront pas se moderniser en tournant fermement la page aux revendications de liberté sexuelle et du droit au travail comme l'indique Didier Suberbielle, le très heureux PDG de Condé Nast France La néopresse féminine a de beaux jours devant elle. [...]
[...] La performance est encore plus impressionnante pour le groupe Marie Claire. En moins de 25 ans, sa valorisation est passée de 20 millions F à 3milliards 4 ! Soit un bonus de 3 milliards 380 ! Après moultes tractations et négociations plus ou moins secrètes, Gérald de Roquemaurel (PDG d'HFM) triomphe. Cette alliance avec Marie Claire, lui a permis d'évincer des concurrents sérieux : l'Américain Hearst, l'anglais IPC et l'Italien Mondadori. Pour emporter le morceau, HFM a dû se délester de ses imprimeries espagnoles, italiennes et belge, et d'une unité de brochage en France. [...]
[...] Les autres valeurs, la presse féminine les a toutes déserté depuis 95-96. Aujourd'hui elle n'est plus que l'élégant et très efficace bras armé de la pensée de marché. Après la puissance de la presse féminine, nous verrons dans un prochain épisode : "De la "tyrannie des marques", comment les annonceurs des féminins sont passés de la position de partenaires "dormants" à celle de partenaires dominants. C'est à dire comment en moins de dix ans, la presse féminine est devenue totalement corrompue Implantation de Glamour en France : un pari réussi ! [...]
[...] ( chiffres OJD- in Stratégies ) En réalité, côté lectorat, toute la presse féminine est en zone rouge depuis 1990. Tous ses titres féminins ou presque, les "pratiques", les "populaires" comme les "thématiques", enregistrent de graves pertes de diffusion. Avec des chutes impressionnantes en moins de cinq ans : Femme Actuelle : / Jalouse : - Prima : - 16% / Avantages : - Cosmopolitan : - Marie France : - Vital : - 36, Votre Santé : / (chiffres OJD- in Stratégies Tous concernés, les grands groupes, Prisma Press, Emap, Marie Claire et dans une moindre mesure HFM, ne sont pourtant pas mécontents du tout. [...]
[...] Dans la presse féminine, ce rapport est inversé. D'une manière schématique et un peu simpliste on pourrait dire que quand une lectrice paye un euro pour Elle ou de Marie Claire, les annonceurs en alignent 3 (pour Elle) et 4 (pour Marie Claire) ! Et encore nous ne parlons ici que des espaces publicitaires dûment répertoriés. Mais aujourd'hui dans les féminins les annonceurs ne se contentent plus d'acheter des espaces, ils interviennent aussi sur le format, le "climat" ou contenu rédactionnel et investissent des rubriques où se pratique un espèce de rédactionnel-publicitaire, à base de dossiers et de communiqués de presse. [...]
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