Pendant plusieurs années les annonceurs sont restés très frileux dans l'usage de l'Internet comme outil de communication, privilégiant de fait des supports dits traditionnels pour communiquer sur leur marque.
En effet le contexte du krach du Nasdaq de 2001, et l'éclatement de la bulle spéculative sur l'ensemble des start-up présentes dans les industries de réseaux, n'ont pas encouragé les firmes à investir dans l'Internet. A l'époque il était quand même de bonne augure d'investir dans un média classique comme la télévision, et notamment sur TF1, qui avec des mesures d'audiences relativement précises grâce au médiamat, et une part de marché de 35%, garantissait un retour sur investissement des plus agréables.
Tout ceci pour aboutir à une situation unique en Europe : une seule chaîne de télévision qui concentre près de 53% des recettes publicitaires dédiées au support télévisuel (...)
[...] Le pari étant lancé selon David KENNY patron de Digitas, filiale de Publicis, que le réseau social a en général plus d'influence qu'une publicité Toutes ces évolutions tendent vers un objectif commun à savoir une publicité ultra-ciblée. Ce genre d'évolutions n'en est qu'à son début il conviendra de voir à l'avenir quelles en seront les conséquences. Les nouvelles tendances de l'e-pub Depuis peu et face à l'émergence de contestations vis-à-vis de certains formats publicitaires, de nouvelles techniques de communication ont vu le jour. [...]
[...] L'objet animé se déplace à travers la page et s'arrête quand la souris passe dessus. L'internaute peut alors cliquer ou voir plus aisément la création. Pour l'internaute ce type d'objet est fortement intrusif puisque bien souvent ces objets suivent le mouvement de la souris sur la page, c'est pourquoi il convient de ne pas en abuser au risque d'irriter l'utilisateur, et donc avoir des effets néfastes sur la marque en question. Dès lors ce type de format doit être utilisé avec modération et la durée de l'animation doit être limitée. [...]
[...] En effet avec plus de 10,8% de part de marché le Net talonne la publicité extérieure et la radio. Evolution des investissements e-pub en France : Une récente étude de l'institut e-Marketer témoigne de ce nouvel engouement des annonceurs vis-à-vis du médium Internet. En croissance de près de 44% en 2006 le marché de l'e-pub progresse de manière conséquente sur le plan national, mais surtout il rattrape son retard sur les autres grands pays européens se classant en troisième position derrière la Grande- Bretagne, et l'Allemagne. [...]
[...] C'est un média qui correspond de plus en plus au profil des consommateurs français. C'est un média qui connaît une pénétration grandissante au sein des foyers, près de 54,8% chez les 11 ans et + soit près de 30 millions d'internautes. Le Haut débit poursuit sa croissance pour atteindre à l'heure actuelle près de 90% des foyers équipés Internet. C'est le lieu de toutes les évolutions techniques (écrans plus grands et en haute résolution, serveurs plus rapides et plus performants, outils d'animations qui occupent quasiment tous les ordinateurs ) et sociétales en matière de consommation, de connaissance, de communication C'est un média dont l'usage ne cesse de croître pour atteindre aujourd'hui un temps de connexion quotidien de près de 51 minutes. [...]
[...] Le récent engouement des annonceurs pour le média Internet s'explique tout d'abord par le caractère polyvalent de ce médium. En effet, il permet à l'entreprise de communiquer sur tous les registres : sur les produits, pour faire connaître son prix, ses caractéristiques, ses performances, sur la marque, pour faire partager la personnalité et les valeurs de la marque, sur l'entreprise, pour mettre en valeur les performances techniques, économiques et financières de l'entreprise. Mais aussi, il permet également à l'entreprise de communiquer de toutes les manières. [...]
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