En 2011, 71.3% des Français étaient des internautes, soit une augmentation de 8% par rapport à 2010. Ces chiffres sont constamment en augmentation. Internet prend une place de plus en plus importante dans les pays occidentaux, et touche aussi les pays émergeants dans une moindre mesure. De plus, une étude montre que 72% des internautes français sont des cyberacheteurs. Internet représente donc un marché important à exploiter. Ce sont ces raisons qui font que les entreprises, pour garantir leur compétitivité ou accroître leur marché (donc leur chiffre d'affaires), doivent elles aussi être présentes sur Internet. D'autres entreprises sont uniquement des sites marchands, c'est-à-dire que tout leur commerce est en ligne. Il s'agit de l'e-commerce.
L'e-marketing est un ensemble de techniques adaptées à l'e-commerce, visant à promouvoir un produit, un service ou une entreprise sur Internet.
Etant donné le nombre croissant de boutiques en lignes (+ 29 % entre 2009 et 2010), les sites marchands subissent une forte concurrence. Le processus permettant à une boutique en ligne d'être visible, bien référencée, reconnue, est long et coûteux. En effet, lorsqu'un internaute tape un mot-clé dans un moteur de recherche, il a accès à des millions de pages. Par exemple, en tapant « vente de vêtements » sur Google, le nombre de résultats (c'est-à-dire de liens vers des sites) est de 13 800 000. Il ne visionnera pourtant que les sites présents sur les premières pages, ce qui explique que de nombreuses boutiques en lignes fassent faillites (manque de visibilité).
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Certaines entreprises décident alors d'utiliser des techniques souvent illégales ou à la limite de la légalité, et immorales : il s'agit du black marketing (lorsqu'une technique est à la limite de la légalité, tolérée, on peut la classer dans le gray marketing).
Le black marketing est une guerre de position (une guerre pour le référencement, sur l'image ou les prix, etc.) qui a pour but d'augmenter le nombre d'internautes visitant le site marchand en augmentant sa visibilité ou en décrédibilisant la concurrence. Ce concept de guerre est illustré par le terme « Warketing » : war signifie guerre. Le Warketing englobe les techniques de e-marketing très offensives, le e-marketing devient une véritable guerre, nommée par certains « the third world war » (...)
[...] Il s'agit de surcharger le serveur d'un site web. Cela a pour objectif de ralentir voir de rendre l'accès impossible au serveur ou au site web, d'empêcher l'envoi d'e-mails et induit donc une perte de ventes et de crédibilité pour le site attaqué. Le principe pour mettre en œuvre une attaque DoS est le suivant : - programmer un envoi d'e-mails automatique depuis le site marchand que l'on veut attaquer (cela veut dire que le lanceur de l'attaque DoS a pris le contrôle du serveur du site marchand) - le fichier contenant les enregistrements de ces e-mails (journal) est alors surchargé - le site attaqué fini par avoir une mémoire insuffisante dans son disque d'où l'impossibilité d'accéder au site web, d'envoyer des e-mails, etc, pour le site attaqué. [...]
[...] - sécuriser l'accès à ses serveurs. Cela peut éviter des attaques DoS, spambots, etc. Les techniques de black marketing sont nombreuses et variées, et sont de manière générale difficile à détecter et à contrer. Avec la concurrence de plus en plus importante qui s'installe sur internet, le black marketing devient une alternative envisageable aux techniques légales et morales de emarketing, longues et coûteuses, pour de nombreux sites marchands. Cependant, le black marketing entraîne un risque de blacklistage et de poursuites judiciaires. [...]
[...] LE BLACK MARKETING Emilie BOUET groupe 2 Sommaire I Qu'est-ce que le black marketing ? 1 Contexte 1 Définition 1 Fonctionnement du référencement 2 II Les techniques de black marketing 4 La désinformation 4 Les mails 4 a. b. c. Attaques DoS et DDoS 4 Mail bombing 5 Spam bombing a. b. c. Les spams 6 Sur les forums, blogs ou réseaux sociaux 6 Sur les messageries 6 Spambots a. b. Les liens 6 Farmlinks 6 Linkbaitings a. [...]
[...] Il s'agit de spamming. Cela semble paradoxal au premier abord, mais le but visé est en réalité de donner mauvaise réputation à son concurrent, voir de le faire blacklister. b. Sur les messageries Les spams peuvent être aussi utilisés par et pour une entreprise, pour faire de la publicité. Les adresses mails utilisées ont été récupérées sans l'autorisation des propriétaires, ce qui explique le classement de ces mails en tant que spam dans les boites de messagerie. Le faible coût de l'e-mailing centime par e-mailing) incite à cette pratique, d'autant plus que 11% des Français disent avoir déjà acheté après un spamming. [...]
[...] Nous listerons quelques exemples de critères permettant d'améliorer le référencement (entre autre sur Google). Les pourcentages indiqués sont extraits d'une étude de SEOMOZ : ils sont un indicateur de l'importance des principaux critères de référencement pour Google : - la répétition des mots-clés - le nombre de liens externes - le nombre de visites, fréquentation - la mise à jour régulière du site, le changement des contenus, le dynamisme du site - l'âge du site internet Certains critères de blacklisting connus sont : - utilisation de fermes de liens - répétition abusive de mots clés (cachés derrière des images, textes de la même couleur que le fond) - utilisation du black hat SEO - une majorité des méthodes de black marketing de manière générale Nous allons désormais voir des exemples de techniques de black-marketing. [...]
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