Le 15 septembre 2006, une cinquantaine de chercheurs et responsables d'organisations culturelles se sont réunis à Neuchâtel en Suisse pour le premier atelier Arts, culture et management en Europe. Son objectif était d'analyser les nouvelles tendances de consommation culturelle et d'évaluer la place du marketing dans ces entreprises particulières.
[...] Selon Dominique Bourgeon-Renault27, l'analyse de la consommation du produit culturel se fonde sur la théorie de la valeur qui implique la notion d'expérience de consommation. En effet, assister à une manifestation culturelle peut représenter une expérience de valeur, significative pour le consommateur. La valeur étant basée sur la relation qui s'établit (ou non) entre le spectateur et l'artiste et/ou l'oeuvre. L'expérience de la consommation individuelle relative et interactive. Elle n'est pas unique à l'ensemble des spectateurs mais comporte une dimension multiple. [...]
[...] Ils consistent à présenter des projets de spectacles, des affiches, des flyers auprès d'un échantillon de spectateurs potentiels (groupes de 6 à 8 personnes) afin d'observer leurs réactions et de récolter leurs opinions. Les groupes interrogés représentent aussi bien des consommateurs réguliers de spectacle vivant (une fois par mois environ) que des consommateurs occasionnels, afin d'avoirs des profils et des attentes différentes. D'après Arnaud Cazet44, le marketing ne fait pas tout pour définir une programmation. Le feeling occupe également une part très importante. [...]
[...] 72- Evolution du contexte des organisations culturelles Dans les années 70, plusieurs responsables d'organisations culturelles ont pris conscience qu'il était intéressant d'utiliser certains outils marketing pour vendre leurs œuvres à un public et donc attirer une audience suffisante pour assurer leur pérennité. Ainsi, les premières actions marketing ont consisté à diffuser des publicités présentant de manière simple l'œuvre. Ces entreprises étaient alors dirigées par des stratégies artistiques et ne disposaient pas encore de fonction marketing, afin que l'offre ne soit pas influencée par les consommateurs et une logique marchande. Mais face au déclin général du taux de fréquentation, aux pressions politiques et à la diminution des financements publics, le marketing commence à être perçu de manière plus positive. [...]
[...] De la compréhension de la relation personne-objet à l'intégration du lieu de consommation 2006 26 pages 4 Hesmondhalgh - The cultural industries- op.cit Colbert - Le marketing des arts et de la culture - Gaëtan Morin, 2e édition - 2000 - 321 pages. Les recherches conduites dans ce mémoire doivent répondre à la problématique suivante : L'utilisation du marketing est-elle devenue une nécessité pour le spectacle vivant français? Trois hypothèses peuvent être dégagées de cette problématique. D'une part, une hypothèse selon laquelle l'utilisation du marketing est effectivement primordiale pour la pérennité du spectacle vivant. Les évolutions sociétales majeures enregistrées ces trente dernières années ont considérablement modifié les modes de consommation et les attentes des consommateurs en matière de culture. [...]
[...] Les résultats de cette étude nous ont permis d'analyser leurs activités de communication et de marketing et de répondre à différentes interrogations : Le marketing est-il devenu une fonction à part entière au sein du spectacle vivant ? (au même titre que la finance ou les ressources humaines par exemple) Le marketing du spectacle vivant est-il un marketing orienté vers le marché (marketing traditionnel) ou un marketing de l'offre ? Concrètement, quels sont les moyens mis en œuvre en terme de marketing ? [...]
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