Synthèse de marketing sur la stratégie à suivre pour la fixation des prix.
[...] En tout état de cause, une stratégie de prix réussie s'appuie obligatoirement sur une segmentation fine du marché. Il est nécessaire qu'à chaque groupe homogène de clients corresponde une offre différente, tenant compte de leur sensibilité au prix. 3. OBJECTIFS STRATEGIQUES DU PRODUIT Dans les marchés ultracompétitifs, il est rarement possible de jouer à la fois sur la rentabilité et sur les parts de marché. Lorsque l'objectif prioritaire est celui de la rentabilité plutôt que l'augmentation des parts de marché, la politique de prix devient forcément moins agressive et s'oriente naturellement vers des créneaux plus ciblés dans lesquels les clients sont prêts à payer. [...]
[...] INFLATION NEGATIVE, DEFLATION, DESINFLATION L'inflation négative correspond à une baisse des prix sans baisse de volumes vendus. La déflation traduit une baisse simultanée des prix et des volumes vendus, alors que la désinflation est un simple ralentissement de l'inflation. 4. TARIF MULTIDIMENSIONNEL Le principe consiste à introduire de nouveaux paramètres dans le calcul du prix, afin de mieux s'adapter à la diversité des consommateurs. Il s'agit en fait de proposer plusieurs options dans l'utilisation du produit (achat simple, location, contrat annuel en l'assortissant à chaque fois de tarifs spécifiques. [...]
[...] coût d'une journée de forfait téléphonique (Bouygues) par rapport au coût d'un café ou d'un quotidien). 10. PRIX ECONOMIQUE L'objet est ici de mettre l'accent sur les gains objectifs que le produit permet de réaliser à court ou à moyen terme. Si les gains sont immédiats, l'argumentation peut être énoncée en terme de bénéfices (vous gagnez x francs de plus sur chaque article acheté). Si les économies permettent de rentabiliser l'investissement à terme, on parle alors de "point mort" exprimé en nombre de produits fabriqués ou en jour (Ex. [...]
[...] La marge avant fixe dès le départ l'allocation des 3R (ristournes, rabais, remises), lesquels sont dorénavant regroupés sous l'expression générique "réduction de prix". Elle englobe également les escomptes pour paiement comptant. La marge arrière favorise 2 sortes de flux financiers croisés : le distributeur paie ses produits au fournisseur, alors que le fournisseur paie les services imposés par le distributeur (études de marché, têtes de gondoles, publicité dans le magasin Dans les négociations avec la Grande Distribution la pratique de la marge arrière s'est largement institutionnalisée, jusqu'à devenir parfois une source d'abus et de contraintes frisant l'escroquerie, avec des services volontairement surfacturés. [...]
[...] 455,85) légèrement plus digeste 7. JOUER SUR LA NEUTRALITE DE CONVERSION Nonobstant ce qui vient d'être dit, il est recommandé pour les acheteurs en B to B de négocier avec leurs fournisseurs la neutralité de conversion de leurs tarifs en euros (prix exact au centime d'euro près), notamment lorsqu'il s'agit de gros volumes commandés. Un prix super précis calculé avec le taux de 6.55957 ou mieux encore, avec un arrondi légèrement négatif seront les 2 principales orientations dans les prochaines négociations tarifaires. [...]
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