Frederick Winslow Taylor est le fondateur du management scientifique du travail, cette théorie permet essentiellement de changer les méthodes de production dans les entreprises.
Elle réside dans un accord entre les ouvriers et les employeurs afin d'augmenter les cadences de production pour répondre à une demande supérieure à l'offre et ainsi de baisser ses coûts.
Pour Taylor, cela permet de supprimer les conflits sociaux qui sont dus à des désaccords sur la répartition des profits (...)
[...] Le travail à la chaîne : l'organisation du travail repose sur un mode de production en continu, dans lequel les différentes tâches élémentaires se succèdent les unes après autres, ou le produit fini circule d'un atelier à l'autre. Ce type d'organisation sera matérialisé dans l'espace par la mise en place d'une chaîne de fabrication. Le mode de production permet des salaires supérieurs à la moyenne pour les ouvriers, ce qui permet : - d'améliorer la motivation du personnel (fondée essentiellement sur le salaire). - de procurer aux ouvriers un revenu suffisant pour acquérir ce nouveau bien de consommation de masse. [...]
[...] Pour Taylor, cela permet de supprimer les conflits sociaux qui sont dus à des désaccords sur la répartition des profits. Si les gains de productivité sont bons, elles accompagnent une augmentation des profits qui permet une augmentation des salaires pour les ouvriers et ainsi de diminuer les prix pour les consommateurs. Pour parvenir à cet objectif, il faut rechercher scientifiquement les procédés de fabrication les plus efficaces. Pour Taylor, l'amélioration de la productivité se fait en travaillant dans les méthodes suivantes : Une séparation est faite entre les services de production et de conception dans l'organisation du travail. [...]
[...] La préparation de descriptions des tâches, accompagnées par un large profit pour la réussite de cette tâche. L'application de taux différentiels. L'utilisation de systèmes mnémoniques pour répertorier les produits manufacturés, de même que les outils utilisés dans les industries. L'utilisation de systèmes modernes qui analyse les coûts de production. Limites sociales : la motivation des salariés reposent sur le simple critère du salaire, elle est remise en cause du fait de la parcellisation des tâches qui rend le travail peu gratifiant et démotivant. [...]
[...] Dans les années 70, ce modèle de production semble rencontrer des limites importantes qui vont avoir pour conséquence une remise en cause des principes même du taylorisme et de l'organisation du travail à la chaîne. L'étude du facteur temps permet de mettre en place les outils et les méthodes nécessaires pour chaque ouvrier. La supervision fonctionnelle est mieux répartie et ses avantages sont énormes par rapport au système traditionnel du contremaître unique. La standardisation des outils et de leur utilisation pour chaque corps de métiers a permis de gagner un gain de temps, ainsi les gestes et mouvements des ouvriers pour chaque tâche à été simplifier. La création d'un département de planification des tâches. [...]
[...] La crise des années 70 montre les limitent du modèle d'organisation de la production puisque les entreprises ne peuvent plus dans un contexte de fort ralentissement de la croissance économique fonder leur mode de production uniquement sur la recherche de gains de productivité. De Nouvelles Formes d'Organisation du Travail se développent du fait des changements dans la société qui mettent en relief les limites principales du taylorisme et du fordisme Le fordisme, du fait de la standardisation des produits, ne répond pas toujours à une demande plus exigeante, qui exige des produits différenciés. [...]
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