Le choix de Coca-Cola comme symbole américain, produit de consommation de masse, culture mondiale unique, entreprise industrielle, produit standardisé.
On est dans le quantitatif, on vend toujours plus.
L'opposé de la logique de vente serait un don d'une prestation unique non reproductible qui dure dans le temps, toujours plus qualitatif (...)
[...] ) Si on fait des affaires au théâtre, on risque de faire du mauvais théâtre ( ) (Jacques Nichet, directeur artistique du Théâtre National de Toulouse) Image dégradante du supermarché, idée de consommation de masse, lieu alignant des produits standardisés à pas cher et de plus ou moins mauvaise qualité. Si on fait du marketing, alors le théâtre devient un théâtre de supermarché. Deux motifs principaux de rejet du marketing : o l'art n'est pas du commerce, rejet du commercial, affirmation d'une identité artistique qui distingue le secteur culturel des autres secteurs marchants o Inversion des valeurs, le processus marketing est l'inverse du processus de création artistique, affirmation de l'indépendance des décisions artistiques à l'égard du marché. [...]
[...] Complice : idée de l'ordre du mal, dimension éthique. Cause de l'art ; conception de l'artiste pur. Succès : on s'y habitue, prisonnier du public ; ce succès est égal au marketing et en même temps catastrophe. Si on va au contraire des attentes du public, il n'y aura pas de succès. Vision de l'artiste incompris, maudit si on ne suit pas la dictature du marketing. Avec le terme de périphérie Jacques Nichet, Directeur artistique du Théâtre National de Toulouse 4 Derrière le mot marketing, il y a market, il y a marché, il y a supermarché ( Si on fait des affaires au théâtre, on risque de faire du mauvais théâtre ( ) Référence au business, référence à l'art à travers le théâtre et lui s'oppose à ces affaires. [...]
[...] Le marketing des organisations culturelles SOMMAIRE Le marketing des organisations culturelles Section I : Introduction A. Culture et marketing ? B. La place du marketing dans l'organisation culturelle C. Culture et marketing D. Débat culture et marketing Section II : Décisions stratégiques A. La segmentation dans le champ culturel B. Le ciblage C. [...]
[...] (Pierre Bourdieu, 1999) Idée du commerce, donc le marketing, s'opposent à l'artiste et à l'offre que l'on peut vouloir faire. Si on inverse la proposition, on met en péril tout cela car la valeur de l'art, de la science et de l'humanité seraient alors soumises à une logique de demande. Le marketing, c'est lorsque l'on sait précisément ce que les gens attendent et qu'on leur donne : tu acceptes la tyrannie du grand public, tu t'en fais le complice. Mais lorsque tu empruntes l'avenue qui part en sens inverse celle qui reste en périphérie, autour des choses alors que le public a du mal à te comprendre et à te suivre. [...]
[...] - L'inversion des valeurs : le processus marketing à l'inverse du processus de création artistique. - Incompatibilité entre art et marketing - Identité de l'organisation spécifique du monde culturel Affirmation de l'indépendance des décisions artistiques à l'égard du marché Pour autant (si on observe les pratiques) - Au TNT, si le mot marketing n'existe pas dans cette maison : - ce qui existe, c'est le dvpt des relations publiques et l'identification de publics cibles - nous faisons au TNT de la sensibilisation, de la diversification des publics, de l'actionnariat culturel mais pas de marketing Quelle approche marketing singulière dans le secteur artistique ? [...]
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