Rencontres privilèges, réseaux sociaux, gestion des risques, entreprise, réseautage social, médias sociaux, badbuzz
L'avènement du web 2.0 a modifié notre mode de vie.
Celui des entreprises aussi : avec une population à 35% présents sur le net (dont 81% en Amérique du Nord et 78% en Europe de l'Ouest), les internautes deviennent de plus en plus influents et les réseaux sociaux se multipliant, il est devenus incontournables pour les marques d'y être aujourd'hui présent. C'est ce qu'à bien compris Pepsi : pour la première fois en 23 ans, la marque renonce à ses traditionnels spots TV durant le Super Bowl en 2010 et décident de consacrer les 20 millions de dollars que lui coûtent ces publicités à une campagne uniquement digitale sur les réseaux sociaux.
L'émergence fulgurante de ce concept de réseautage social a forcé les entreprises et surtout les marques a intégrer une nouvelle dimension à leur communication. En effet, ce nouveau vecteur de communication permet de créer un lien direct avec leur clients et prospects à moindre coût.
Mais les messages des marques auprès de leurs publics peuvent se retrouver déformés et amplifiés publiquement en un temps très court.
[...] L'image d'Aquarelle.com sur Internet a été fortement dégradé à cause d'une erreur à première vue banale et d'une gestion de communauté maladroite, même si, paradoxalement, la page Facebook a gagné en mentions J'aime ce 8 août 2012. Les marques doivent garder en tête que les réseaux sociaux sont un territoire d'expression pour le client, et que la simple présence peux vite devenir un vecteur de badBuzz, comme nous le montre l'exemple de Guerlain avec la “Légende de Shalimar”. La marque a vu sont compte twitter devenir un véritable tribunal, laissant chaque internaute y aller de sa propre critique sur ce spot de publicité diffusé dans les salles de cinéma. [...]
[...] En effet, comme dit plus haut, il est possible de connaître un badbuzz sans même être présent sur la webosphère puisque les internautes peuvent s'exprimer à propos, ou même à la place, de la marque affectant ainsi son image. Une marque devrait pouvoir gérer son image sans avoir à regarder se faire les choses sans intervenir. Pour ce faire, elle se doivent d'être présentes sur cette sphère. Mais, bien entendu, dans le but d'éviter les faux-pas précédemment cités, la présence nécessite une réelle réflexion afin de régir, planifier et anticiper sa stratégie de communication digitale permettant, le cas échéant, de mettre en oeuvre un plan de sauvetage anti-badbuzz préalablement établi. [...]
[...] En effet, au delà du territoire d'expression comme dit précédemment, ces derniers peuvent être perçus par les consommateurs comme plateforme d'échange, et donc une absence ou un manque de réactivité pourrait être un facteur supplémentaire de déception ou de frustration pour le consommateur. Nous avons aussi vu, grâce à ces divers exemples, que la présence sur les réseaux sociaux comporte des risques liés à l'image mais bien souvent dus à une faute quant à l'utilisation des réseaux sociaux, ou à une mauvaise gestion. [...]
[...] Le cybersquatting Conclusion 8 RENCONTRES PRIVILÈGES P.!3/8 Risques liés à l'image A. L'eReputation Comme dit précédemment, une présence sur les réseaux sociaux n'est pas sans risques car la communication échappe à l'entreprise et des informations négatives voire fausses peuvent se diffuser très rapidement et ce, à l'échelle mondiale. En effet, difficilement contrôlable et néfaste pour l'e-réputation de l'entreprise, le badbuzz laisse souvent des traces peu reluisantes pour l'image de marque, et dans certains cas, pour le chiffre d'affaires. Les entreprises peuvent être victimes d'attaques sur les réseaux sociaux visant à les discréditer et à nuire à leur e-reputation tout comme leur réputation, ce qui induit de lourdes conséquences en terme d'image évidemment. [...]
[...] Le web nous montre qu'il est facile de se faire passer pour une célébrité ou pour une marque, d'accroitre son nombre de follower et d'en détourner de leur bon usages au détriment des vraies personnes. C. Le cybersquatting Enfin, le cybersquatting est une méthode consistant à s'approprier des noms de domaines d'une entreprise avant même que celle-ci ne les achète. L'e-réputation de l'entreprise est ainsi indirectement menacée et dépend de l'utilisation que le squatteur fera du nom de domaine . [...]
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