Pour commencer, il est nécessaire de définir le Goodwill, objet de ce dossier. Il s'agit de l'Écart positif entre la valeur d'acquisition d'un actif et sa valeur comptable. Lors de la prise de contrôle d'une société par une autre, l'acquéreur paye en général un prix supérieur à la valeur des capitaux propres : cet écart est appelé la survaleur. Il correspond en général à des éléments immatériels que l'on évalue subjectivement, tels que la marque, les droits d'auteurs, la base de clientèle, etc. Ces éléments ne peuvent être comptabilisés, mais n'en restent pas moins des éléments déterminants dans la valorisation de ces sociétés. Le goodwill va permettre de prendre en compte ces actifs immatériels et non comptabilisables.
Au cours du temps, on a assisté a l'évolution des techniques d'enregistrement comptable de cet écart d'acquisition et cela dans le but de diminuer l'impact des écarts d'acquisition sur les comptes des entreprises, notamment les variations du compte de résultat engendré par les dépréciations et les amortissements des écarts d'acquisition. De plus, la modification de ces techniques comptable avait également pour objectif de rendre les comptes des entreprises plus proches de la réalité économique, et de respecter la « juste valeur ».
[...] De plus, avec l'augmentation de capital réalisé en octobre 2004, l'image financière présenté par le bilan est bien meilleure. On peut également noter que l'autofinancement est en hausse de 22 a 129 millions d'euros. Sur le plan boursier, les investisseurs attendent vraisemblablement une confirmation sur le prochain exercice puis que le cours a peu bougé (baisse de 4.57 a 4.20 ) mais on observe tout de même que le dividende par action proposé est en hausse de 40% Année 2005 Analyse année 2005 Tout d'abord, il faut commencer par préciser que Havas établit ses comptes consolidés à compter de l'exercice 2005 en normes International Financial Reporting Standards (IFRS) telles que publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) et adoptées par l'Union Européenne. [...]
[...] Naturellement l'importance des dépréciations face au résultat est stable : pour le résultat net de l'ensemble consolidé pour le résultat net part du groupe pour le résultat avant élément non récurrent. En ce qui concerne l'importance de la dotation aux dépréciations de l'exercice face aux amortissements et dépréciations cumulés elle est désormais minimale et stable contre plus de 20% en moyenne lors des exercices où étaient utilisés les dotations aux amortissements). Ensuite, l'importance de la dotation aux dépréciations face au cumul des amortissements et dépréciations de l'exercice augmente légèrement puisque la dotation au dépréciation augmente mais surtout que les des dotations cumulés de l'exercice diminue (ratio de 13% en 2009, seulement en 2008, contre 32% en 2006 ce qui correspondait à la moyenne des exercices 2000 à 2004). [...]
[...] L'importance de la dépréciation face au résultat reste donc stable : pour le résultat net de l'ensemble consolidé pour le résultat net part du groupe pour le résultat avant élément non récurrent. En ce qui concerne l'importance de la dotation aux dépréciations de l'exercice face aux amortissements et dépréciations cumulés elle est désormais minimale et stable contre plus de 20% en moyenne lors des exercices où étaient utilisés les dotations aux amortissements). Ensuite, l'importance de la dotation aux dépréciations face au cumul des amortissements et dépréciations de l'exercice diminue puisque la dotation au dépréciation diminue alors que les des dotations cumulés de l'exercice augmentent (ce qui donne un ratio en 2010, contre 13% en 2009 et une moyenne de 35% sur l'ensemble des exercices allant de 2000 à 2004). [...]
[...] La marge opérationnelle courante ressort ainsi à 12,5% du revenu contre 12% en 2008. Le bon niveau de marge opérationnelle courante est lié à une maîtrise rigoureuse des coûts et à la capacité du groupe Havas à adapter rapidement ses charges d'exploitation courantes aux contraintes d'un environnement très fluctuant. La forte diminution des charges financières (due au remboursement des OCEANES début 2009 et donc à la bonne situation financière du groupe) et une amélioration du taux d'imposition permettent de contenir le recul du résultat net. [...]
[...] Bien que les passifs non courant soient globalement en légère hausse (791 contre 609 millions d'euros) la dette financière brute au 31 décembre 2006 est de 893,1 millions d'euros, soit une diminution de 126,4 millions d'euros comparée au 31 décembre 2005. Au niveau de la dette nette, elle est au 31 décembre 2006 de 382 millions d'euros, à comparer à 417 millions d'euros au 31 décembre 2005. Sur le plan boursier on assiste à une remonté du cours de 3.65 à 4.20 annulant strictement la baisse de l'exercice 2005. Les chiffres que nous avons collecté montre que l'année 2006 est en tout point semblable à l'année 2005. [...]
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