Le terme de « masstige » est apparu à la fin de l'année 2004, pour désigner un phénomène ancien : celui de l'union d'une marque de prestige avec une marque de grande consommation. A travers cet exposé, nous allons essayer de répondre à la question suivante : Qu'engendre le phénomène masstige et quelles sont ses perspectives d'évolution. Pour répondre à cette question nous allons procéder de la manière suivante : tout d'abord il faudra définir ce phénomène et donner les causes de son apparition. Ensuite, nous allons prendre plusieurs exemples pour pouvoir illustrer ce phénomène par des faits réels. Notre deuxième partie sera consacrée aux impacts positifs que le masstige engendre. Notamment ceux qui se traduisent par des avantages pour les sociétés de grande distribution, les créateurs et leur maison et les consommateurs. Puis, dans une troisième partie, nous verrons que les impacts négatifs provoqués par le masstige ne sont pas négligeables. Les conséquences de surdosage de ce dernier peuvent aller même jusqu'à la perte de l'identité de la marque. Enfin, nous essayerons de prévoir l'avenir du phénomène masstige : y a-t-il de beaux jours devant lui ou la tendance va-t-elle vite passer ? C'est effectivement pout cela qu'une autre question se pose : masstige, quelque chose de vraiment efficace ?
[...] Le réseau de distribution permet en effet de cibler une population moins aisée. La collaboration avec la société de grande consommation permet aux créateurs d'être présents sur les segments du haut luxe, du luxe intermédiaire et du luxe accessible. De plus, savoir innover, oser et dépasser les préjugés est un gage de dynamisme en économie. Enfin, ces actions sont aussi des opportunités supplémentaires pour se livrer aux médias Les intérêts pour les consommateurs Pour les consommateurs, l'opération est très intéressante, car ils peuvent accéder à des objets signés par de grand nom à des prix abordables. [...]
[...] Les impacts négatifs du phénomène Masstige 1. Perte de l'identité de marque 2. Démocratisation du luxe 4. Conclusion 1. Introduction Le terme de masstige est apparu à la fin de l'année 2004, pour désigner un phénomène ancien : celui de l'union d'une marque de prestige avec une marque de grande consommation.[1] À travers cet exposé, nous allons essayer de répondre à la question suivante : Qu'engendre le phénomène masstige et quelles sont ses perspectives d'évolution. Pour répondre à cette question, nous allons procéder de la manière suivante : tout d'abord, il faudra définir ce phénomène et donner les causes de son apparition. [...]
[...] Les succès de l'opération Karl Lagerfeld / H&M montrent l'engouement des consommatrices pour ce type d'actions. Très médiatisées, les journalistes en ont parlé dans tous les magasins de mode et même les journaux quotidiens. À la suite de ce partenariat éphémère, cela a permis de dynamiser les ventes. En effet, elles ont augmenté pour les deux marques, et les stocks se sont vidés dès les premiers jours. L'engouement du grand public pour les produits de luxe a encouragé le phénomène de la contrefaçon. [...]
[...] En même temps les chiffres d'affaires augmentent considérablement pour les deux marques associées Des exemples Le phénomène de masstige bien qu'il soit actuel et très répandu de nos jours n'est pas totalement nouveau. Déjà, dans les années 90 on voyait apparaitre des opérations similaires. C'est le fameux exemple de la marque Kookaï qui a choisi deux créateurs célèbres pour sa compagne publicitaire: Sonia Rykiel et Karl Lagerfeld. Depuis, de nombreux couturiers sont passés par là : Jean-Charles de Castelbajac qui a dessiné la collection de l'été 2006 pour Rossignol, Jean-Paul Gaultier qui a revisité sa célèbre marinière pour La Redoute en été 2004, etc. [...]
[...] Il y a également un risque de ciblage de la clientèle pouvant donner une mauvaise image de la marque. Une demande excessive du masstige pourrait mettre une marque de luxe en péril. Une diffusion trop large peut conduire à une banalisation de la griffe que les consommateurs n'accepteront plus de payer à un prix supérieur. La cohérence de l'image de marque peut en être affectée. Ce qui a conduit les marques à proposer des enseignes d'entrées de gamme telles que: Christian Lacroix, proposant une ligne Bazar avec des articles à moins de 150 euros. [...]
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