Cuba, tourisme de luxe, communisme, révolution cubaine, touristes occidentaux, pensée communiste, position géographique, devises étrangères
Comme nous le présentions en effet, l'héritage de la révolution cubaine s'est traduit en matière économique par un large embargo américain sur les exportations cubaines. La grande majorité des pays occidentaux avait donc peu de relation avec l'île durant la longue période de la guerre froide. Seuls donc les pays du bloc de l'Est avaient coutume d'échanger avec Cuba afin de permettre la subsistance de son économie malgré le blocus américain.
[...] Michel (dir.), Tourismes, touristes, sociétés, Paris : L'Harmattan, 251-288. RABOTEUR Joël (2009), « Impact économique de la culture dans le développement touristique », P. Roselé Chim et al.(dir.), Le développement du tourisme de santé, de remise en forme et de bien-être, Paris : Publibook. [...]
[...] Puis, des groupes occidentaux ont su se positionner sur le marché cubain et ainsi participer à la large libéralisation du secteur. Ils ont ainsi apporter un modèle de développement touristique qui se rapproche de celui des pays européens. Ils se basent en effet sur l'afflux constant de touristes afin de générer un profit qu'ils engagent en roulement dans leur développement. C'est ainsi qu'au fil des années, la part de l'état cubain comme actionnaire des entreprises touristiques n'a eu de cesse de diminuer, laissant place progressivement à l'investissement étranger. [...]
[...] Il permet ainsi à l'activité de modifier considérablement la structure sociale du pays. La volonté marxiste d'une économie supportée par le travail ouvrier est donc largement mise à mal : c'est, à l'image de l'économie capitaliste, une société de service qui s'est dessinée par l'arrivée massive de riches touristes sur l'île. Ces derniers consomment des services qui leurs sont destinés, car bien trop onéreux pour le travailleur cubain : la société de service s'est faite en destination des plus riches, ce qui est un des marqueurs des sociétés capitalistes modernes. [...]
[...] Tout est bousculé à la chute de l'Union Soviétique. Le pays s'est alors confronté à de nombreux dilemmes : il lui fallait trouver d'autres sources de revenus provenant d'autres partenaires afin de faire entrer des devises étrangères à son économie et lui permettre ainsi de survivre. Le tourisme a pu être vu comme l'échappatoire à cette situation d'urgence : le pays, profitant de sa position géographique favorable, était déjà une destination prisée depuis la fin du XVIIIe siècle. Si les intérêts des touristes ont pu varier avec le temps, le tourisme des caraïbes est resté, par son fort ensoleillement et ses larges accès à la mer, un choix de premier ordre pour les riches étrangers. [...]
[...] Les dirigeants cubains avaient alors bien vu que le tourisme pouvait contribuer grandement au sauvetage économique du pays : l'activité touristique est alors devenu un secteur prééminent de l'économie cubaine. Les principales branches dirigeantes de l'économie cubaine ont d'ailleurs inscrit dans des plans leurs projections quant à l'évolution de l'activité, prenant ainsi modèle sur les planifications économiques de leur allié soviétique. Malgré l'antagonisme idéologique, il se peut donc qu'un secteur d'activité soit plébiscité afin de permettre la subsistance d'un pays entier. L'exemple du développement touristique de Cuba en est la preuve. L'État communiste cubain étant omniprésent dans l'ensemble de l'économie du pays depuis sa victoire révolutionnaire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture