Dans le secteur du tourisme, la notion économique de « consommation » peut être définie par « l'ensemble des biens et des services consommés par le touriste pendant son déplacement, ou en vue de son déplacement, ainsi que des services rendus par des organismes concourant directement au développement touristique (accueil, promotion, administration) (Lanquar, 1988).
De plus, selon Py (2002 : 25), par « demande », il faut comprendre deux sens distincts : la demande potentielle (ou demande) et la consommation, dont la définition a été vue précédemment. Ainsi, la « demande potentielle » correspond à la clientèle potentielle, c'est-à-dire « aux personnes se déplaçant périodiquement hors de leur domicile, de façon temporaire, pour des voyages d'agrément, à l'exclusion des séjours professionnels et donc exclusivement touristiques » (Py, 2002). On peut l'évaluer de deux manières (Lanquar, 1994):
- Le nombre d'arrivées aux frontières qui correspond au tourisme international
- Le nombre de moyens d'hébergement qui évalue la demande touristique internationale et nationale.
Le tourisme évoque un des piliers de l'économie française. Il représente 6,4% du PIB et génère environ deux millions d'emplois directs et indirects répartis dans 2 000 entreprises, essentiellement petites et moyennes (ministère du Tourisme, 2008). La forte croissance et l'important mouvement de concentration caractérisant la consommation touristique française s'expliquent par de nombreux facteurs. Au-delà des besoins et des motivations psychosociologiques, le taux de départ en vacances et les contenus de la consommation sont déterminés par des facteurs socioéconomiques,démographiques et politiques. D'ailleurs, l'importance d'un déterminant sur un autre est difficile à préciser, ils sont complémentaires (Py, 2002 : 37).
[...] On peut l'évaluer de deux manières (Lanquar, 1994): Le nombre d'arrivées aux frontières qui correspond au tourisme international Le nombre de moyens d'hébergement qui évalue la demande touristique internationale et nationale. Le tourisme évoque un des piliers de l'économie française. Il représente du PIB et génère environ deux millions d'emplois directs et indirects répartis dans entreprises, essentiellement petites et moyennes (Ministère du Tourisme, 2008). La forte croissance et l'important mouvement de concentration caractérisant la consommation touristique française s'expliquent par de nombreux facteurs. Au-delà des besoins et des motivations psychosociologiques, le taux de départ en vacances et les contenus de la consommation sont déterminés par des facteurs socioéconomiques, démographiques et politiques. [...]
[...] Cette notion symbolique du loisir est encore actuelle. En effet, selon Py (2002 : les dépenses ostentatoires se manifestent de nos jours dans l'achat de maisons secondaires dans des lieux prestigieux, tels que les stations de sports d'hiver les plus huppées (Courchevel, Les Arcs ) ou la Côte d'Azur (Nice, Saint-Tropez par exemple. Certains choix de séjours, d'activités de loisirs ou d'agence de voyage (Club Méditerranée, par ex.) vont aussi dans le sens de la différenciation et de la représentation de la classe sociale. [...]
[...] Un phénomène économique. Paris : La Documentation Française. Maslow, A.H Motivation and personnality. New York : Harper. Maslow, A.H A theory of human motivation. Psychological Review. Robert, P Le nouveau petit Robert. Paris : Dictionnaires Le Robert. [...]
[...] Les Français partent plus souvent et moins longtemps. L'époque du seul mois d'août de congés est révolue ! Enfin, il est important de préciser que de nombreuses études montrent que la réduction du temps de travail n'entraine pas directement une augmentation de la consommation touristique, mais bel et bien un aménagement et un étalement. C'est surtout une profonde sensation de liberté qui est née. Enfin, il est essentiel de souligner que le premier loisir des Français reste la télévision, avec deux heures par jour en moyenne De nouvelles libertés liées à l'augmentation du temps disponible, les évolutions des prix mais aussi les revenus et les catégories socioprofessionnelles sont autant d'éléments socio-économiques qui influencent le tourisme. [...]
[...] Les transformations socioéconomiques évoquées (augmentation du temps libre des Français, fragmentation des ménages, augmentation de la génération des séniors, détérioration de la qualité de vie au quotidien, inflation, chômage et prix de l'offre ) modifient la structure même de la demande touristique : les vacances deviennent mois coûteuses, moins longues et plus fréquentes. Ajoutons à ces phénomènes des facteurs politiques : l'action des pouvoirs publics sur la consommation qui vise notamment à favoriser l'accès aux vacances à des populations défavorisées (Py : 45). L'insécurité nationale et internationale (terrorisme, conflits internationaux, troubles intérieurs) joue aussi un rôle dans la demande touristique. Enfin, notons des facteurs environnementaux qui peuvent influencer le choix des consommateurs : l'impact des catastrophes naturelles sur la demande touristique, comme le naufrage de l'Erika sur la Côte Atlantique, par exemple. [...]
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