Le tourisme est souvent considéré comme un moyen de croissance essentiel dans les pays en développement. En effet, ce secteur joue un rôle particulièrement important dans l'économie nationale. Dans un article extrait de la Revue Espaces de mai 1997, Francesco Frangialli analyse les forces et les faiblesses du tourisme français. François Burhin et Jean Pinard s'interrogent eux sur l'organisation des institutions touristiques en France et leurs « défauts » (extraits d'Espaces de juin 2002 et juillet - août 2002).
Les forces de la France en matière de tourisme sont nombreuses. Francesco Frangialli parle des « sept merveilles du tourisme français » que sont :
- une situation géographique privilégiée : elle se trouve au cœur de l'Europe et donc se présente comme un passage obligé pour se rendre en Espagne et comme l'un des accès les plus faciles pour se rendre en Italie ;
- un territoire important composé de larges espaces et d'un milieu naturel relativement préservé ;
- une offre variée (métropole, espace rural, mer, montagne, forêts…) ;
- l'expérience de l'accueil et des traditions à transmettre ;
- un patrimoine historique et culturel considérable ;
- de nombreuses Petites et Moyennes Entreprises ;
- une économie en situation de maturité disposant d'un secteur de services efficace.
[...] De 1962 à aujourd'hui, le tourisme a été successivement rattaché à différents Ministères. De 1984 à 1986, le tourisme est confié au ministre chargé aussi du Commerce et de l'Artisanat. De 1986 à1988, un Secrétariat d'Etat au Tourisme est institué auprès du Ministère de l'Industrie. De 1988 à 1993, un ministre délégué au Tourisme est nommé. De 1993 à 1995, le Tourisme est englobé dans un vaste Ministère chargé de l'Equipement, des Transports et du Tourisme, sans ministre ni secrétaire d'Etat spécifique pour le Tourisme. [...]
[...] Aussi, le tourisme se révèle être un secteur de l'économie nationale à la fois primordial et complexe. L'organisation de ce secteur est essentielle si l'on veut en tirer tous les bénéfices possibles. Mais il ne faut pas perdre de vue lorsqu'on lit ces articles qu'ils datent de 1997 et 2002 et que les institutions du tourisme ont considérablement évolué depuis. Aujourd'hui encore, la solution miracle semble pas avoir trouvée et les institutions du tourisme font toujours l'objet d'un débat. Le tourisme est un secteur relativement récent puisqu'il est apparu il y a une cinquantaine d'années seulement. [...]
[...] Elle élabore la réglementation, prépare et met en œuvre les politiques sociales de vacances et de loisirs. Enfin, elle veille à la cohérence des actions menées par les organismes associés comme Maison de la France ou ODIT France avec la politique de l'Etat. Au fil des gouvernements qui se sont succédé, centralisations et décentralisations des compétences touristiques se sont enchaînées, mettant en avant les volontés politiques des différents gouvernements. Par ailleurs, le choix du Ministère auquel le tourisme est rattaché est directement influencé par cette politique nationale, puisqu'elle illustre une volonté d'insister sur un aspect du tourisme plutôt qu'un autre : économie, équipement, transports Pour finir, en ce qui concerne la superposition de plusieurs fédérations nuisible au tourisme dont parle Jean PINARD, la situation n'a guère évolué. [...]
[...] En 2002, Léon BERTRAND est nommé Secrétaire d'Etat au Tourisme (qui est rattaché au Ministère de l'Equipement, des Transports ; du Logement, du Tourisme et de la Mer). Le 31 mars 2004, il est nommé Ministre délégué au Tourisme, rattaché au Ministère de l'Equipement, des Transports, de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer. Le 2 juin dernier, Léon BERTRAND a été reconduit dans ses fonctions. Son rôle est essentiellement législatif. Aujourd'hui, le tourisme est rattaché au Ministère de l'Equipement, des Transports, du Tourisme et de la Mer. Aussi, comme ce bref historique le montre : le tourisme est un secteur particulièrement complexe. [...]
[...] À terme, le but serait d'améliorer l'efficacité des professionnels et donc la qualité de l'offre touristique de la France. Par ailleurs, l'instauration d'une telle fédération impliquerait l'existence d'une politique nationale en matière de tourisme, idée sur laquelle les trois auteurs s'accordent. En effet, un politique nationale clairement établie permettrait de définir les objectifs d'aménagement du territoire, d'emploi, mais aussi de développement économique ou d'action sociale. Sans cette politique, les compétences seraient renvoyées aux régions et aux pouvoirs locaux, rapprochant ainsi les centres de décisions politiques des activités de proximité. [...]
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