La procrastination est tout d'abord un phénomène étudié en psychologie, directement lié au caractère des individus. Les enjeux économiques face au comportement du consommateur pousse le marketing à étudier ce dysfonctionnement du consommateur lors de son processus d'achat.
En psychologie, la procrastination est un phénomène dont l'individu a conscience et qu'il tend à cacher: c'est le report à plus tard d'une action nécessaire à la réalisation d'une intention. Ce report se traduit par un allongement des séquences temporelles entre les intentions et les comportements correspondants. En effet, le procrastinateur prend plus de temps que nécessaire. Ferrari (1993) relie également la procrastination à l'intention : la procrastination est, ainsi, l'échec à commencer ou à achever une tâche intentionnelle.
Pour le marketing la procrastination est un phénomène qui touche le comportement du consommateur. Darpy (1997) définit la procrastination du consommateur comme «le report conscient d'un achat planifié ». Il existe des perturbations entre l'intention d'achat et l'achat qui favorise le report d'achat et la procrastination. L'individu associe un risque à l'achat ce qui l'empêche de faire un choix et l'incite au refus ou à en donner la responsabilité à une autre personne. La procrastination est définie comme une tendance chronique et consciente lorsque le procrastinateur reporte ces achats de manière récurrente, consciente et cognitive.
[...] (1993) William, Johnson Judith L. & shure Myrna B. (Eds.), The Impulsive Client : Theory,Research, and Treatment. Washington DC: American Psychological Association. [...]
[...] Ce comportement dans la vie de tous les jours se traduit par l'évitement de la décision qui mène au report d'achat dans un contexte de consommation. Ferrari (1993) montre qu'il existe de fortes corrélations entre l'impulsivité dysfonctionnelle aussi bien avec la procrastination décisionnelle, qui s'apparente à l'indécision, et avec la procrastination comportementale, qui mesure la réaction à une tâche désagréable. On segmente alors les procrastinateurs : procrastinateurs indécis et procrastinateurs d'évitements. Les premiers répondent à une indécision cognitive alors que les seconds dénotent d'une dimension comportementale, l'achat est perçu comme une expérience désagréable demandant beaucoup d'effort. [...]
[...] Ce report se traduit par un allongement des séquences temporelles entre les intentions et les comportements correspondants. En effet, le procrastinateur prend plus de temps que nécessaire. Ferrari (1993) relie également la procrastination à l'intention : la procrastination est, ainsi, l'échec à commencer ou à achever une tâche intentionnelle. Pour le marketing la procrastination est un phénomène qui touche le comportement du consommateur. Darpy (1997) définit la procrastination du consommateur comme report conscient d'un achat planifié Il existe des perturbations entre l'intention d'achat et l'achat qui favorise le report d'achat et la procrastination. [...]
[...] Y - a il une homogénéité des procrastinateurs ? Quelles peuvent être les réponses apportées par le marketing ? Lors de recherche on a pu constater que trois différentes causes peuvent être à l'origine de la procrastination : des causes conjoncturelles, situationnelles et individuelles. - Les causes conjoncturelles Le consommateur va ralentir sa prise de décision en fonction du contexte économique et politique de son environnement. C'est pourquoi l'indice de confiance de la population est une donnée importante pour expliquer les réticences à l'achat. [...]
[...] Cet approfondissement de la connaissance du consommateur permettra de mieux répondre aux attentes de chaque type de cibles et procrastinateurs en proposant une offre, des services et des actions marketings efficiente. L'avenir du marché se trouvant dans la personnalisation de masse, l'entreprise doit intégrer les raisons qui poussent ces consommateurs à la procrastination et c'est maintenant à elle de modifier son comportement. Sources - Compulsive procrastination: Some self-reported characteristics, Ferrari J.R. (1991a) Psychological reports, pp.455-458. - Procrastination and Impulsivness: Two sides of a coin?, Ferrari, J. R. [...]
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