La place du consommateur s'est affirmé tout au long du XX ème siècle et occupe désormais une place prépondérante non seulement dans la vie économique mais aussi dans la vie sociale, occultant parfois les autres formes que peuvent prendre nos individualités. Le consommateur est celui qui consomme mais qu'entend-on exactement par consommation ?
[...] On va ainsi distinguer la consommation finale de la consommation intermédiaire. Alors que la consommation finale n'a pour but que la satisfaction d'un besoin, la consommation intermédiaire vise elle à être incorporée dans un processus productif qui va permettre la consommation finale d'un bien ou d'un service. Ainsi dans une entreprise, tous les achats excepté les investissements sont considérés comme des consommations intermédiaires alors que les mêmes achats effectués par un ménage seront des consommations finales. La notion marchande relative à l'acte de consommer est également importante. [...]
[...] Du fait de la généralisation de la consommation, des distinctions se créent visant à identifier socialement le consommateur. La consommation est alors un effet de signe, elle est utilisée pour mettre en évidence sa position sociale ou du moins celle à laquelle on aspire appartenir. Deux concepts viennent étayer cet effet de signe. Le niveau de vie tout d'abord correspond à la quantité de biens ou de services que peut se procurer un ménage ou un individu, il renvoie à une notion quantitative. [...]
[...] Conclusion : La consommation est donc une donnée incontournable du monde économique mais aussi du monde social. Elle répond à différentes aspirations, productives ou non, marchandes ou non, sociales ou économiques. Cette place prépondérante est un facteur d'explication des politiques keynésiennes qui privilégient les relances économiques par la demande en injectant massivement des liquidités dans le circuit économique afin de favoriser la propension à consommer des ménages ce qui, en vertu du principe d'accélérateur, conduit à une augmentation plus que proportionnelle de l'investissement. [...]
[...] Avec la hausse du niveau de vie, ces postes sont rapidement saturés et perdent petit à petit leur place prépondérante au sein de la propension à consommer (ce qui ne veut pas dire qu'ils diminuent, ils représentent simplement une part décroissante dans la propension à consommer qui elle augmente) au profit d'autres postes en développement, notamment les loisirs et la culture. La consommation apparait donc être un acte prépondérant dans la vie économique d'un ménage. Pourtant, cet acte recouvre d'autres réalités, notamment des réalités sociales. Mais l'acte de consommer pose également la question de la place du consommateur dans le monde économique et de son rôle d'impulsion de l'offre. III) Déterminants : L'influence de l'offre : Le rôle de l'offre est central dans la consommation puisque c'est elle qui fournit les produits qui vont être consommés. [...]
[...] Une structure propre s'établit quant à la consommation propre à cet agent économique. II) Structure : Consommation et revenu : propension à consommer et élasticité de cette propension : Un ménage dispose d'un certain revenu qui va conditionner sa propension à consommer à savoir la part de revenu que le ménage ne va ni épargner ni investir. Cette propension à consommer se calcule en établissant le rapport entre la consommation du ménage et le revenu du ménage (conso/revenu). Cette propension connait cependant une certaine élasticité. [...]
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