consommateurs, obsession, prix
Avec le passage à l'euro le premier janvier 2002, les français sont de plus en plus tatillons vis-à-vis des prix. Ils craignent pour leur pouvoir d'achat et pense, parfois à tort, que celui-ci se trouve bafoué par l'application de prix trop élevés pour certains produits. Mais se font-ils une image réelle du prix ?
[...] Les consommateurs et leur obsession du prix Avec le passage à l'euro le premier janvier 2002, les français sont de plus en plus tatillons vis-à-vis des prix. Ils craignent pour leur pouvoir d'achat et pense, parfois à tort, que celui-ci se trouve bafoué par l'application de prix trop élevés pour certains produits. Mais se font-ils une image réelle du prix ? La grande distribution s'est bien rendue compte des erreurs d'appréciation que pouvait commettre les consommateurs. En effet, les consommateurs n'avait pas en tête la réalité des prix mais ce faisait une image prix d'une marque très subjective. [...]
[...] Dans les magasins, c'est le rayon où les prix retiennent le plus l'attention des consommateurs (72,4 Leur place dans le budget alimentaire des ménages diminue peu à peu à chaque génération (un peu moins de 100 euros par an en 2007). Pourtant les fruits et légumes sont les acteurs phares d'une alimentation saine revendiquée par les médias. Les accusés ? Les marges des grandes surfaces. En effet, on observe de grandes disparités entre les moyennes nationales de ventes de produit frais établies et les prix de vente des produits dans les supermarchés et hypermarchés. Les directeurs de magasins l'avouent quelque fois il s'agit de péréquation. [...]
[...] Les enseignes construisent une image prix afin de donner l'illusion aux consommateurs que leur produits sont peu coûteux. L'image prix englobe plusieurs composants que le prix de l'article. Il dépend aussi de la composition des produits+, les packagings, la communication, le circuit de distribution Le client n'est pas seulement vigilant sur le prix mais aussi sur l'ambiance du magasin. L'ambiance boutique, les sols en parquets ou une rénovation du magasin va pénaliser l'image prix de l'enseigne. Des enseignes arrivent donc à tirer leur image du jeu grâce à de nombreux moyens de consommation, comme Zara, Eram ou encore Bricorama avec le plus fort pourcentage positif d'écart entre prix perçus et constatés : les consommateurs jugent ces enseignes beaucoup moins chères qu'elles ne le sont en réalité. [...]
[...] Enfin l'obsession du prix des consommateurs dans ce secteur peut tout simplement se traduire par le fait qu'il est le seul repère. Néanmoins les consommateurs peuvent ne pas être forcément très objectifs. Ils observent les prix à court terme. Bien que les prix aient augmenté entre 2006 et 2007, dans la durée, le prix des fruits et légumes de 2007 n'est pas supérieur à celui de 2003. Ils préfèrent des produits tout fait plus coûteux (exemple 125 g de pomme : euros, compote de pomme : euros). Les consommateurs ont un manque d'appétence certain envers les fruits et légumes. [...]
[...] Mais, la stratégie marketing dans ce rayon suppose un fort investissement de la part des magasins. Bien que les prix demeurent très élevés dans l'esprit des consommateurs, on a pu remarquer une nette différence entre les prix perçus et les prix réels. Mais la recherche de la qualité devient de plus en plus omniprésente dans leurs pensées. On peut se demander quel sera à l'avenir la préoccupation première des consommateurs la recherche du prix le plus bas ou celle de la qualité ? [...]
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