Georges Chétochine, marketing des émotions, stratégies de marque, Fiche de lecture marketing,
Dans un premier temps, Georges Chétochine s'attarde sur le fait qu'il est difficile en soi de définir le mot « émotion » puisqu'il existe plus d'une centaine de définitions.
Selon l'auteur, toutes les théories sur le marketing sont rationnelles et ont été écrites afin de donner des repères aux gestionnaires de marque.
Au travers des sciences cognitives, aux particularités de notre époque comme la prise en compte des différentes générations émotionnelles (seniors, baby-boomers, X et Y), Georges Chétochine nous livre l'importance et la nécessité d'utiliser les émotions dans une stratégie marketing.
[...] FICHE DE LECTURE Le marketing des émotions – Georges Chétochine Pourquoi ce choix ? Dans mon choix, j'ai été influencée par trois facteurs. Le premier fût sur les conseils donnés par Monsieur Patrice Laubignat, notre intervenant en marketing opérationnel. Le second concerne le titre du livre : « le marketing des émotions », ayant traité un sujet très intéressant sur la générosité et la fidélisation, celui-ci m'a intrigué dans son concept par son approche du marketing émotionnel. Enfin, la remise en question de Philip Kotler (sous titre du livre : « Pourquoi Kotler est obsolète ? [...]
[...] En outre, le temps reste une perception subjective qui procure des effets soit de plaisir soit de frustration. Autrement dit, le temps passé et perdu à choisir un produit peut frustrer le consommateur et ce même si le marketing sensoriel opère dans un point de vente. Internet, par sa rapidité d'accès aux informations permet un gain de temps et ainsi moins de frustration. Au travers des sciences cognitives, aux particularités de notre époque comme la prise en compte des différentes générations émotionnelles (seniors, baby-boomers, X et Georges Chétochine nous livre l'importance et la nécessité d'utiliser les émotions dans une stratégie marketing. [...]
[...] Et c'est dans cela que le marketing ne peut être rationnel et doit se tourner vers une nouvelle approche celle de l'émotion, ceci dit en complément du marketing traditionnel. Au travers d'exemples concrets, Georges Chétochine revient sur les notions du marketing traditionnel et énonce que celui-ci n'est rien d'autre que du « bon sens et de l'intelligence ». Il met en lumière certains faits retraçant l'origine de grandes sociétés comme Procter and Gamble, Gilette ou encore Kleenex sur le fait que l'idée de départ n'est que le fruit du hasard et non l'aboutissement d'un marketing créatif ou d'études. [...]
[...] Ainsi, il est démontré qu'il existe trois variables intervenants dans les processus de décision du consommateur : le plaisir, l'anxiété et l'attachement. Celles-ci auraient une incidence puisque ce sont elles qui déterminent la marque comme étant une marque absolue, relative ou transparente. En outre, les « marques absolues », résistent aux attaques de prix des concurrents et elles sont choisies par le consommateur en priorité. En effet, les produits portent les variables plaisir/anxiété/attachement que les publicités exacerbent comme Nutella, Pampers ou Colgate. [...]
[...] Au contraire, lorsque la marque fait tout pour lui, il se sentira dans un club de privilégié et racontera du bien sur la marque autour de lui. Ainsi, il faut placer la frustration du client au cœur du dispositif et non le besoin du client comme le fait le marketing traditionnel pour déceler les frustrations, les désillusions que risquent de rencontrer le futur client et ce afin de transformer le subisseur en client. Comme l'a très bien fait Décathlon, le matériel sportif est par nature un produit anxiogène, le client a besoin d'être rassuré. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture