Saison, locaux, gout, budget, opinions écologiques
Carine, étudiante en LEA, en formation continue, 28 ans, adhérente à l'AMAP :
« Il faut que cette démarche redevienne naturelle et se développe pour tendre vers un idéal écologiste ».
« Ma démarche de locavore est assez poussée (alimentation totale et vêtements), j'essaye de consommer le plus localement possible. Ça fait déjà un an que je suis à l'AMAP mais j'allais déjà chez mes petits commerçants et je suis végétarienne depuis 5ans. Je ne suis pas contre les supermarchés, mais j'essaye de trouver le maximum de produits aux alentours ».
[...] Cette situation est dramatique et me fait énormément de peine. D'autres qui suivent la démarche à la lettre, ils consomment mes produits, m'aident à planter et récolter, me demandent des recettes. Ils ont complètement oublié les hypermarchés (à part pour les produits : les exceptions Marco Polo). L'AMAP me permet vraiment découler toute ma production, je fais également du troc avec d'autres producteurs pour apporter de nouveaux produits aux amapiens. Ils souhaitent retrouver des produits qui ont du goût, ceux de leur enfance. [...]
[...] Je recherche aussi à être engagé ! Cette démarche pour moi, me semble logique, normal L'AMAP me permet de découvrir de nouveaux légumes, de redécouvrir les goûts, les variétés je ne suis pas contre les supermarchés qui adoptent cette façon de voir (proposer des marques locales), même si elles profitent de cette niche, cela permet aux consommateurs de rendre compte de la différence de qualité (oranges de corse meilleures que oranges d'Espagne). Barbara, 30ans et chef de projet : Pour moi aussi, c'est une nouvelle façon de consommer, de changer les habitudes alimentaires. [...]
[...] La situation est lamentable ! On remarque un vrai ras le bol général dans tous les cas : J'ai plusieurs AMAP, un e sur Marseille qui s'adresse aux personnes âgées et une sur Avignon, où la moyenne d'âge est de 50 ans. Le changement est en cours, c'est un mouvement spontané. Certain ne peuvent plus manger des produits du supermarché, ils ne supportent pas. L'AMAP c'est plus qu'un commerce, c'est de l'humain, du relationnel, un système d'entraide. Ca fait deux ans que je travaille avec les AMAP, et 4 ans que je suis agriculteur. [...]
[...] Aujourd'hui, on ne peut pas faire autrement. Consommer local, c'est un esprit de solidarité avec nos agriculteurs et créer du lien social. L'AMAP nous permet de mettre en avant nos convictions Je suis végétarien, je mange bio et j'essaye de faire locale, le plus possible. La France importe 40% de sa production, il est donc logique que nous ne peut pas être locale. Etre locavore, ce n'est que des avantages : cela coûte moins cher, découvrir des fruits et légumes oubliés. [...]
[...] Quand je sais d'où ça vient et la traçabilité de mes produits, ce n'est que du plaisir, du lien social, faire connaissance, et ce n'est plus une contrainte Je suis désormais libre de choisir, je suis indépendant dans mon alimentation. On peut dire que je suis engagé mais c'est plutôt rationnel : proposer de consommer sain comme avant et pas cher. Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas plus de convaincus Capture du site internet La charte des AMAPs! [...]
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