Les soldes sont un événement majeur dans notre société. Ils permettent d'améliorer notre quotidien en proposant des rabais importants. Ce phénomène est très attendu par la population, puisque chaque année, il y a un engouement dès le premier jour des soldes. On note également que certains réalisateurs et écrivains se sont inspirés des soldes. Nous pouvons ainsi nous demander quels sont les impacts des soldes dans la société.
Dans un premier temps, nous verrons le contexte historique des soldes, puis, les réglementations qui entourent ceux-ci en France et dans le monde. Dans un second temps, nous étudierons les moyens qui poussent à la consommation et le rapport entre les soldes et le pouvoir d'achat. Enfin, nous envisagerons les milieux sociaux concernés, les comportements et influences face aux soldes.
I. Les soldes d'un point de vue historique
A. Contexte historique des soldes
A l'origine, le terme « solde » était un mot masculin provenant de l'argot ; il désignait un coupon d'étoffe qui n'aurait pas été vendu. Ce dernier était alors employé au singulier. C'est plus tard, au début du XXème siècle, que ce terme commença à être employé au pluriel. Cette évolution serait l'effet de l'encadrement législatif.
Avant le XIXème, la vente d'un produit manufacturé, s'effectuait par le biais du schéma traditionnel, suivant lequel il y avait une demande, une offre ainsi qu'un prix qui était, la plupart du temps, négocié. L'offreur et le demandeur devaient ainsi se satisfaire de l'échange.
A l'époque, acheter est déjà une distraction à la mode en plus d'une nécessité. Les boutiques se métamorphosent en grands espaces luxueux, lumineux et aérés, tels de grands magasins de plusieurs étages avec de vastes vitrines ouvrant sur la rue ou encore de superbes verrières. Mais la véritable révolution est l'entrée libre, les prix fixes, l'étiquetage systématique, la multiplicité des produits, la simplification des échanges et des retours, ainsi que l'usage de la publicité surnommée alors « la réclame ». Ce bouleversement dans la vente entraîne la multiplication des produits et par conséquent celle des invendus. Dorénavant les grands magasins, tels que La Belle Jardinière qui ouvrira en 1824 suivie du Printemps en 1865, des Galeries Lafayette, du Bazar de L'Hôtel de Ville et de La Samaritaine apparue respectivement en 1895 et 1904 pour les deux derniers, suivent l'exemple du français Simon Mannoury, fondateur du Petit Saint Thomas, créé en 1830, et, chez qui Aristide Boucicaut fit son apprentissage (...)
[...] La publicité influence les choix des consommateurs, et, ainsi leur manière de consommer. La publicité est utilisée par les marques, pour pousser les consommateurs à acheter leurs collections, en la mettant en avant de diverses manières, selon les objectifs de la marque en question. Nous sommes dans une société où les médias ont une présence constante, la publicité est donc un moyen très utilisé pour inciter les consommateurs à acheter. B. Rapport entre les soldes et le pouvoir d'achat Le secrétaire d'état à la consommation, Luc Chatel, est à l'origine de la loi concernant les soldes flottants. [...]
[...] Elle a été créée le 4 août 2008 et est à l'origine des soldes flottants. Cette loi permet entre autre de donner plus de pouvoir d'achat aux consommateurs. L'application de la LME est accompagnée, d'une progression notable des achats des ménages, effectués en période de soldes ou de promotions. Au total, l'impact de la LME a été plus sensible dans le secteur de l'habillement, et sur les promotions appliquées dans ce domaine, mais son effet a été plus limité concernant les promotions réalisées, par exemple, dans le secteur de la chaussure. [...]
[...] A l'époque, acheter est déjà une distraction à la mode en plus d'une nécessité. Les boutiques se métamorphosent en grands espaces luxueux, lumineux et aérés, tels de grands magasins de plusieurs étages avec de vastes vitrines ouvrant sur la rue ou encore de superbes verrières. Mais la véritable révolution est l'entrée libre, les prix fixes, l'étiquetage systématique, la multiplicité des produits, la simplification des échanges et des retours, ainsi que l'usage de la publicité surnommée alors la réclame Ce bouleversement dans la vente entraîne la multiplication des produits et par conséquent celle des invendus. [...]
[...] Le sens étymologique de ce mot y associe une idée de confiance accordée à autrui. Un crédit est une créance pour un prêt : en effet, un établissement bancaire met des fonds à la disposition d'un client impliquant certaines conditions en fonction du type de crédit souscris, notamment concernant le remboursement et les taux. Le type de crédit proposé par ces cartes est le plus souvent un crédit de consommation renouvelable encore appelé aujourd'hui crédit revolving. Ces crédits sont très largement proposés aux consommateurs en magasins. [...]
[...] Ce prêt est de manière générale dédié à un achat précis. Ce type de prêt peut être pris pour un montant plus important mais son remboursement ne peut dépasser les douze mois. Le prêt personnel est donc moins souple, toutefois, il dispose en contrepartie de taux nettement inférieurs, il est par conséquent plus intéressant pour les consommateurs. Les crédits entraînent, donc, les consommateurs vers une consommation plus importante, notamment en période de soldes, en facilitant les moyens de paiement. Nous observons également un phénomène de plus en plus présent et proposant de nombreux avantages autant pour les marques que pour les consommateurs : les ventes privées. [...]
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