A l'heure où la segmentation traditionnelle de la population ne permet plus de créer des groupes d'individus significatifs, les responsables marketing se sont tournés vers de nouvelles méthodes de segmentation se rapprochant davantage du mode de vie actuel qui a beaucoup évolué ces dernières années. De cette approche transversale, on crée de nouveau groupe de personnes, dont les oupos.
Nous allons ainsi nous attarder sur cette catégorie. Les oupos sont les enfants des bobos. Ce terme est bien adapté à la société française parce qu'on y est depuis longtemps familier avec le concept de bourgeoisie.
Dans cet exposé, nous établirons le portrait de ces enfants. Ainsi nous définirons : qui ils sont ? Quelles sont leurs origines ? Que consomment-ils ? Quelles sont leurs pratiques socioculturelles ? Quelles sont les publicités qui leurs sont destinées ? Et enfin quels sont leurs points communs avec leurs parents bobos ?
[...] Les oupos, souvent des filles, sont âgés de 18 à 30 ans. Ils prônent un retour aux valeurs plus essentielles et recherchent le mieux consommer Ils n'apprécient pas l'ensemble de la société de l'information, des médias, de la publicité et du design. Pour eux, le marketing viral est évidemment inutile, surtout lorsqu'il s'agit de promouvoir un objet marchand. Ils sont donc en rupture avec la religion et la société et sont enracinés dans une insatisfaction permanente. Cette tribu est constituée d'innovateurs insatiables qui vivent pour donner un sens et une singularité à leur existence, quitte à en mourir. [...]
[...] Et enfin quels sont leurs points communs avec leurs parents bobos ? Qui sont-ils ? Les oupos, prônant la consommation responsable, sont un cercle d'hyper- bobos qui recherchent la non-marque. Ils ne craignent pas la contradiction. En effet, il y a un paradoxe ente le fait de vouloir réussir sa vie sans renier les idéaux d'adolescent et de vouloir être in (branché) tout en restant underground (métropolitain). Ils oscillent ainsi entre le désir de reconnaissance et les provocations plus ou moins autodestructrices qui traduisent une certaine crainte d'y parvenir. [...]
[...] En effet, les bobos vivent dans des quartiers populaires, mais ils placent leurs enfants (les oupos) dans les meilleures écoles plutôt que dans les écoles publiques avec les élèves issus de l'immigration, alors qu'ils sont les premiers à prôner la mixité sociale. Les oupos sont aussi en contradiction avec eux-mêmes. La génération des bobos et leurs idées ne sont pas plébiscitées par leurs enfants, ces derniers se démarquent en se créant une propre identité. Tout en voulant marginaliser la société, les Oupos en font partie intégrante. [...]
[...] Ils sont anti-marques mais les achètent. Dans les années à venir, ce sont eux qui feront et déferont les marques, les entreprises, les collectivités et les gouvernements. Leur influence sera déterminante en tant que consommateurs, salariés, décideurs, actionnaires ou citoyens. Pour les professionnels du marketing et de la communication même si cette cible ne semble pas être sensibilisée par leurs actions, ils doivent en tenir compte car elle représente le moteur de la société à venir. Les oupos sont encore peu nombreux en France, mais leur comportement tend à se développer et doit impérativement être pris en compte. [...]
[...] De cette approche transversale, on crée de nouveau groupe de personnes, dont les oupos. Nous allons ainsi nous attarder sur cette catégorie. Les oupos sont les enfants des bobos. Ce terme est bien adapté à la société française parce qu'on y est depuis longtemps familier avec le concept de bourgeoisie. Dans cet exposé, nous établirons le portrait de ces enfants. Ainsi nous définirons : qui ils sont ? Quelles sont leurs origines ? Que consomment-ils ? Quelles sont leurs pratiques socioculturelles ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture