Il n'est pas un domaine dans lequel le but est de vendre, de promouvoir des idées, des produits, des comportements ou toute autres choses qui ne soit infiltré par le marketing. Le marketing se décline dans tous les secteurs, du marketing commercial basique en découlent de nombreuse autres forment. Le marketing politique est apparu jusqu'à tenir une place primordiale dans le jeu politique actuel. Le marketing s'est également vu associer à d'autres causes plus étonnantes, ainsi s'est développé un marketing humanitaire. Toutes ces formes de marketing se retrouvent par une volonté commune de transmette un message à u récepteur, qu'il s'agisse d'acheter, de voter, de faire un don, d'arrêter de fumer, la liste est infinie tant le marketing s'étend à de toujours plus nombreux domaines.
En faisant appel au marketing de manière massive, il est présupposé que celui-ci est efficace, qu'il permet de faire passer et accepter des messages. Mais considérer cette efficacité comme complète, revient à voir dans le récepteur un élément passif du circuit de la communication. Il convient donc de s'intéresser au statut du récepteur dans le processus de communication. Cette question se pose d'autant plus que l'avènement d'une culture de masse avec des moyens de communication de masse permet de livrer de façon simultanée un même message à un nombre de récepteurs élevé. Le récepteur est-il passif dans la production du message ou participe-t-il à celle-ci.
Il est intéressant de savoir dans quelles mesures le récepteur produit le message. Le récepteur n'est en effet pas à cloisonner dans un rôle d'absorbeur du message, il contribue dans une large mesure à l'élaboration de celui-ci. Cette contribution peut être directe ou indirecte, le plus souvent invisible et même difficilement perceptible et il n'en va pas de même pour tous les récepteurs. Si peu de personnes pensent et avouent être influencées par la publicité, celle-ci les touche pourtant plus qu'ils n'osent se le dire et le message n'est pas uniquement produit par le récepteur, il est aussi produit pour lui.
L'exemple du Téléthon étudié Gardon, Martin, Heurtin, Pharabod et Rozier illustre le décalage qui peut exister entre la volonté de l'émetteur, le message et la façon dont le récepteur l'assimile.
Dans une première partie, nous verrons que le message influe davantage sur le récepteur que celui-ci ne le reconnaît. Nous montrerons ensuite que le récepteur est bien moins perméable aux messages que ne l'ont supposées les premières études sur le sujet.
[...] L'offre conditionnerait alors la demande et le récepteur produit ici le message dès son origine. On le voit dans la publicité, dans la politique, partout où l'on trouve du marketing, le message s'adapte aux attentes du récepteur. Il n'est pas un candidat qui n'élabore son programme sans tenir compte des attentes de son électorat. De même tout nouveau produit a été précédé d'études de marché. Contrairement à c qui se faisait avant où le marketing devait uniquement vendre un produit, maintenant il intervient en amont de la production pour faire un produit attendu. [...]
[...] Néanmoins il convient de relativiser cette constatation, plus qu'aux sollicitations, le récepteur est sensible au contenu du message. Le récepteur conditionné Cette sensibilité au message se retrouve par une différence d'attention à un même message selon les personnes, les groupes. C'est le paradigme des effets limités développé par Lazarsfeld et d'autres suivant le courant de pensée du two-step-flow of communication Dans l'étude présentée ces différences de réceptivité selon les groupes se retrouvent et donne même lieu à une division en quatre classes : les ironiques, les critiques, les engagés et les pragmatiques. [...]
[...] Dans quelle mesure peut-on dire que le récepteur produit le message ? Il n'est pas un domaine dans lequel le but est de vendre, de promouvoir des idées, des produits, des comportements ou toute autre chose qui ne soit infiltré par le marketing. Le marketing se décline dans tous les secteurs, du marketing commercial basique découlent de nombreuses autres formes. Le marketing politique est apparu jusqu'à tenir une place primordiale dans le jeu politique actuel. Le marketing s'est également vu associer à d'autres causes plus étonnantes, ainsi s'est développé un marketing humanitaire. [...]
[...] Cette question se pose d'autant plus que l'avènement d'une culture de masse avec des moyens de communication de masse permet de livrer de façon simultanée un même message à un nombre de récepteurs élevé. Le récepteur est-il passif dans la production du message ou participe-t-il à celle-ci. Il est intéressant de savoir dans quelles mesures le récepteur produit le message. Le récepteur n'est en effet pas à cloisonner dans un rôle d'absorbeur du message, il contribue dans une large mesure à l'élaboration de celui-ci. Cette contribution peut être directe ou indirecte, le plus souvent invisible et même difficilement perceptible et il n'en va pas de même pour tous les récepteurs. [...]
[...] Y a un panel de téléspectateurs A travers l'exemple du Téléthon on constate donc que l'émetteur n'est pas tout puissant, loin de là. Le récepteur contribue très largement produire le message et c'est à lui que revient la décision d'accepter ou non celui-ci. Le récepteur est certes influençable, mais l'émetteur l'est tout autant. Le Téléthon parvient à faire passer un message mais pour cela il doit s'adapter à l'hétérogénéité du public et de ses attentes. Tous ne reçoivent pas le message de la même façon, ce sont dans différences qui produisent un message complexe illustré par la complexité technique, de coordination des actions, du Téléthon. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture