Le temps de la consommation de masse étant révolu, on ne parle de nos jours que de la consommation individualisée car nous vivons de plein pied dans ce système, apparu au cours des années 1980, c'est-à-dire que les individus désirent avoir toujours plus de biens tout en voulant se différencier des autres. On pourrait alors définir la consommation comme l'utilisation de biens et de ressources dans le but de satisfaire ses propres désirs et besoins. Mais malgré ce besoin de sans cesse consommer, il existe un phénomène que l'on nomme la non-consommation, et qui pousse certains individus à ne pas consommer soit quelques produits, soit la totalité de ces produits. De même, de plus en plus de consommateurs veulent consommer autrement.
[...] Mais elles ne peuvent plus et ne doivent plus mentir si elles veulent garder leurs parts de marché et surtout leur image. Les consommateurs ont désormais plus de pouvoirs, car ils sont de plus en plus informés et peuvent maintenant critiquer celles-ci via Internet et les réseaux sociaux. Ce n'est plus au consommateur d'acheter une marque et de lui être fidèle. C'est à la marque de séduire le consommateur, puis de le convaincre des produits qu'elle vend et le fidéliser à long terme. [...]
[...] Les comportements de résistance des consommateurs contre les marques 1. La résistance du consommateur Aujourd'hui, les individus sont de plus en plus influencés par ce qu'ils voient à la télévision ou dans la rue. Ainsi, lorsqu'ils aperçoivent des objets de convoitise, ils déclarent vouloir avoir la même chose alors qu'ils savent pertinemment qu'ils ne l'utiliseront pas, voire que cet objet ne leur sera pas utile. On peut parler de la résistance du consommateur envers certaines marques et certains produits. On note en effet un décalage entre la réalité que perçoivent les consommateurs par rapport aux marques, et la façon dont les marques elles-mêmes perçoivent leur propre image. [...]
[...] Le consocrate est un conso-citoyen qui veut aller plus loin dans la défense des valeurs. Ce concept de consocratie se définit selon la prise en compte du comportement du consommateur. Celui-ci se compose de trois piliers majeurs : - La reconnaissance d'un droit à la consommation, et de la consommation comme un droit fondamental des individus. - L'acceptation d'un fait reconnu comme essentiel depuis plusieurs années, celui de la consommation comme moteur essentiel de la croissance de l'économie française et européenne. [...]
[...] Leurs activités quotidiennes sont basées sur la lecture et l'application des enseignements du Nouveau Testament. L'idéal de tous consiste à être modeste. Les Amish sont des écologistes du fait qu'ils utilisent exclusivement des énergies naturelles et qu'ils ne consomment que ce qu'ils produisent. Ils ne consomment pratiquement rien : électricité, téléphone . Mais ils ouvrent néanmoins des magasins en ville où l'on peut se procurer de l'artisanat amish ou des produits issus de leur culture et de leurs terres. II. [...]
[...] On peut illustrer ce type de non-consommateur grâce à l'exemple du cinéma. En effet, les Français qui vont au cinéma voir des films américains sont des non-consommateurs relatifs au moment où le film sort aux Etats- Unis, car il n'est pas encore sorti en France. On donnera aussi l'exemple du mineur qui veut utiliser une voiture, mais qui n'a pas l'autorisation légale donc il est considéré comme un non-consommateur relatif. - Le non-consommateur absolu : individus identifiés comme ne consommant pas le produit ou le service au moment de l'étude, soit par nature (ils n'ont physiquement pas besoin du produit), soit par convictions profondes (religieuses ou alimentaires), soit parce qu'ils n'en ont pas du tout la possibilité (non-commercialisation dans la zone). [...]
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